Les mauvais choix de la STM

J’ai eu à prendre le métro quelques fois cette semaine. Je m’étais dit, chouette, pour une fois nous ne serons pas entassés comme des sardines à l’heure de pointe puisque la STM criait sur tous les toits qu’elle doublait le nombre de trains à l’heure de pointe. Faux espoirs. À quoi bon doubler les trains si le service est arrêté parce qu’il y a des graffiteurs sur les voies ? Ou des suicidaires, ou des crises cardiaques, ou de la fumée, ou un problème électrique, ou des portes problématiques ? Ben, ça ne sert à rien, il y a simplement plus de trains qui attendent sagement le retour du service pour 18h42.

Alors, parlons d’une mauvaise décision appuyée et grassement subventionnée par le gouvernement libéral. On nous a annoncé au mois d’octobre de l’an passé que la STM allait investir 213 beaux millions de dollars du dominion pour ajouter des ascenseurs dans 14 stations (le métro en compte 68). Oui, presque un quart de milliard de dollars pour 14 ascenseurs. Je comprends qu’il faut creuser dans des endroits difficiles et en profondeur, mais ça m’apparaît exagéré, mais surtout bien mal placé.

Faisons quelques petits calculs. Tout bon dossier d’affaires commence toujours par quelques calculs sur le coin de la table démontrant brièvement qu’il y a une opportunité à mieux évaluer ; ou pas. Donc 213 millions divisé par 14 stations nous donnent un peu plus de 15 millions par station (ne chipotons pas sur les virgules). Hmm.

Toujours selon wikipedia, le métro de Montréal a accueilli 357 millions de voyageurs en 2014. Donc, 357 millions divisés par 68 et multipliés par 14 nous donnent 73,5 millions de voyageurs qui franchissent en moyenne ces 14 stations (je triche un peu ici en utilisant la moyenne). Présumons qu’un pour cent des usagers utilisera ces ascenceurs, je crois que c’est très optimiste et étalons le tout sur vingt ans. On obtient donc que chaque passage coûtera 14,5 dollars. C’est une estimation grossière, on pourrait probablement étaler les coûts sur une période plus longue, mais l’entretien finit par exploser et ceci n’inclut déjà pas tous les frais qui viennent avec ces ascenseur : sécurité, entretien, électricité…

Rêvons un peu à ce que la STM aurait pu faire avec cet argent si elle avait décidé d’imiter la fabuleuse ligne 14 du métro de Paris. Difficile de s’y suicider puisque la fosse où circule le train est protégée par un mur transparent percé de portes qui s’ouvrent en même temps que celles des trains. Difficile aussi d’aller sur les voies.

Donc, Montréal a 68 stations. Chaque quai fait un peu moins de 155 mètres. Donc, en tout 21080 mètres de quai à protéger. Donc, 10 000 $ le mètre auraient pu être investis dans cette solution. Ça m’a l’air suffisant. Si ce n’est pas assez, personne n’utilisant la ligne bleu, réalisons ce projet en priorité sur les trois autres lignes. Il me semble qu’avec quelques 12000$ le mètre, on pourrait mettre une bonne équipe de la polytechnique sur ce projet, obtenir un bon prix sur le plexiglace et se faire quelques beaux murs et enfin arriver à l’heure au boulot ?

Je crois que pour la collectivité, en heure/personne, ce projet serait plus rentable que les ascenseurs.

Voilà ce qu’aurait pu subventionner le parti Libéral s’il y avait un peu de vision.

PLQ delenda est.

Régime des rentes du Québec

Jean-Robert Sansfaçon nous informe ce jeudi des plans de réforme du régime des rentes du Québec. Il m’offre une première opportunité de dénoncer les manoeuvres libérales.

M. Sansfaçon nous apprend que le gouvernement de voleur du PLQ prévoie réformer les régimes de retraite du Québec de manière plus faiblarde que les autres provinces et ne pas assurer ses responsabilités envers les retraités québécois, mais laisser celles-ci au gouvernement fédéral.

Grosso modo, le plq propose de ne pas adhérer au programme fédéral tel que proposé par Trudeau fils, mais d’instituer une autre version typiquement libérale québécoise qui appauvrirait les Québécois par rapport aux Canadiens. Couillard laisserait le fédéral assurer une plus grande proportion de la retraite des Québécois. Il diminuerait les cotisations, et donc les prestations, pour les pauvres et la classe moyenne. La classe des neurochirurgiens barbus n’étant pas concernée par les régimes de retraite et comptant plutôt sur ses économies dans les paradis fiscaux.

Ceci est très cohérent pour le PLQ. Le résultat net est de nuire aux souverainistes en attachant plus que nécessaire, et même demandé par Ottawa, les Québécois au Canada. On appauvri le Québec, ce qui donc lui enlève le goût de se séparer. On augmente le montant des chèques ayant une feuille d’érable distribués aux vieux plus que celui des chèques à fleur de lys. Vieux qui notoirement votent fédéral. On augmente l’écart entre les riches et les pauvres. Bref, une stratégie fourbe typiquement libérale. À bas le parti libéral.

PLQ delenda est.

Absurdités du temps des fêtes

J’adore la radio de radio canada, la première chaîne. Je sais, il y a un mot terrible dans le nom, mais elle est quand même réalisée par un paquet de Québécois qui travaille bien. Donc, qui aime bien châtie bien. Je vais souvent prendre un peu de temps pour dénoncer certaines absurdités que j’y entends. Par exemple, en voilà deux qui m’ont bien irritée pendant les vacances de Noël.

La première, ce sera court, parle de bouffe. On nous parle de mets traditionnels et une jeune femme qui a probablement fait de longues recherches sur youtube ou twitter nous affirme sans vergogne que la soupe au pois nous vient des Anglais. Bien sûr, ils nous appellent les french pea soup et de plus ils utilisaient des poids verts, nous avons donc préféré les jaunes. C’est bizarre, parce que j’ai un excellent livre, que je recommande à tous : Encyclopédie de la cuisine en Nouvelle-France : histoires, produits et recettes de notre patrimoine culinaire. Ce livre contient quelques recettes de soupe qui ressemblent furieusement à celle que nous consommons avec tant de délices à la cabane à sucre une fois par année. Hmmm.

La seconde parle des femmes dans le milieu de la construction. Une dame qui travaille dans la construction parle de sa perception de la difficulté pour les femmes dans ce milieu ; je sais, c’est plein de circonvolutions. En gros, les hommes ne l’intègrent pas suffisamment, ils font des farces déplacées en sa présence (je suis ambivalent entre les exemples qu’elle donnait, j’y reviens), il n’y a pas de toilette pour femmes elle doit donc faire la queue avec les hommes.

Pour ce qui est des farces déplacées, certaines le sont vraiment. Mettre un billet de banque dans son verre en suggérant qu’elle leur fasse une danse n’est pas acceptable ; enfin, je ne ferais jamais une telle farce. Cependant, elle se plaignait aussi du côté salace des hommes et des comparaisons à des parties de l’anatomie masculine. Et là j’ai des nouvelles pour madame. C’est un comportement typique d’homme qu’ils font qu’il y ait ou non un femme dans le décor. C’est comme ça, les hommes aiment bien tout ce qui est pénien.

Là où mon problème commence vraiment, c’est quand elle explique que les femmes sont donc parfaites et que l’humanité s’en sortirait mieux si elles faisaient tout. Selon elle, sur un chantier les femmes sont plus ponctuelles, gaspillent moins, font moins d’erreurs, sont travaillantes alors que les hommes sont faignants, atteignent mieux les objectifs dans les temps et les budgets. Bref, elles sont des employées modèles.

Alors voici ma suggestion pour cette dame afin de démontrer aux hommes qu’ils ne valent pas les trois cinquièmes d’une femme. Autant que je sache, nous vivons toujours, malheureusement, dans un monde capitaliste. Donc, qu’elle démarre sa propre entreprise de construction qui n’emploiera que des femmes. Elle pourra donc, gaspiller moins et ainsi épargner des sous par rapport aux compagnies gérées par des hommes et où des hommes travaillent. Ses employées travailleront plus d’heures puisque celles-ci sont plus ponctuelles. Ses projets seront tous terminés dans les temps et sous les budgets prévus. Elle pourra donc ainsi soumissionner pour tous les contrats gouvernementaux (le seul vrai employeur en occident) et tous les emporter et causer ainsi la faillite de toutes les compagnies typiquement masculines paternalistes traditionnelles. Ce sera la victoire finale du féminisme sur le milieu de construction.

Je parierais cependant qu’elle se contentera de chialer à la radio.

LPQ delenda est.

Présentation

Enfin en ligne. Voilà plusieurs années que je pense à publier mon propre carnet web. C’est fait. Je vous prie d’en excuser la qualité graphique, ce n’est pas mon point fort. J’espère cependant ajouter mon opinion au concert d’opinions sur le web ; une de plus fera sûrement une différence.

Qu’est-ce que j’ai à dire. Ben, je suis un souverainiste, un séparatiste jusqu’à la moelle. Je suis un écologiste, un chrétien (qui aime bien la laïcité), un francophile, un socialiste.  Je suis contre l’immigration sans contrôle telle qu’elle se pratique présentement au Québec, contre l’islam, contre l’anglicisation, contre le pétrole, contre les Chinoiseries. Le fil conducteur un peu flou de toutes ces idées, on pourrait ne pas être d’accord, c’est le PLQ. L’infâme parti libéral du Québec. Ce parti est un parti de pourri, bourré de criminels qui volent les Québécois et travaillent activement à l’assimilation du peuple québécois.

J’ai donc l’intention de dénoncer ici tout un tas de manigances libérales au quotidien (à l’hebdomadaire probablement, il faut vivre un peu). J’en profiterai aussi pour chialer un bon coup, c’est mon blog après tout. Je tenterai aussi d’être positif parfois et de proposer des pistes de solutions, sans prétention. Je crois fermement au 80/20 ; une solution correcte pour 80 pour cent de la population. L’autre 20, on verra plus tard.

PLQ delenda est.