Une injustice flagrante

Voilà que les bonzes de l’ARTM, qui ne prennent probablement pas les transports en métro — je sais c’est un préjugé — nous propose une nouvelle tarification pour la grande région de Montréal. Seulement, tout changement à une carte amène des gagnants et des perdants. Je comprends, c’est inévitable. Je ne peux m’empêcher de constater que les perdants sont encore ceux qui sont déjà les «perdants» de notre société :

Les citoyens de l’ouest de l’île et ceux des villes de Saint-Bruno et Boucherville, sur la Rive-Sud, sont parmi les grands gagnants de cette refonte tarifaire, puisqu’ils changeront de zone de déplacements.
Leur titre de transport mensuel leu reviendra donc à 100$ plutôt qu’à 144 $.

Le projet de refonte entraînera toutefois une hausse significative des dépenses pour les usagers de l’agglomération de Longueuil. Présentement, ces derniers paient 100$ pour une carte mensuelle qui leur donne accès à l’ensemble du service d’autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL).
Avec la refonte et l’arrivée du REM qui interdit l’accès des autobus du RTL au point Samuel-De Champlain, les usagers devront payer 144$ pour avoir accès au REM vers Montréal.

Donc je résume, les riches paieront moins cher et les pauvres paieront plus cher. C’est une approximation assez exacte malgré l’existence de Saint-Lambert. De plus, Longueil est puni deux fois puisque ses autobus n’auront plus le droit d’emprunter le point champlain. Mais le REM n’est pas pratique pour les citoyens de l’ancienne ville de Jacques-Cartier. C’est beaucoup trop loin. Ainsi, ceux-ci paieront plus cher pour des services qu’ils n’utiliseront pas. Cependant, les citoyens anglophones de l’ouest de l’île, qui pourront utiliser le REM en plus de leurs 2 autoroutes menant au centre-ville et la ligne de train de banlieue paieront moins cher. Qu’est-ce qu’on les aime nos Anglais.

Cette nouvelle tarification est simplement inacceptable.

PLQ Delenda Est.

Comportement dans le métro

Radio-Canada nous rapporte que la STM va étudier le comportement des usagers dans le métro puisque ceux-ci semblent rester devant la porte et ne pas utiliser tout l’expace disponible.

Philippe Schnobb relève plusieurs comportements des usagers et problèmes qui nuisent à l’utilisation maximale des trains :

  • les usagers restent devant les portes : ce comportement est bel et bien selon moi parce que l’usager moyen est un con et est un paresseux : personnellement, je sais qu’une fois que ma fille et moi pouvons tenir la colonne verticale, nous ne souhaitons pas vraiment bouger. C’est l’endroit le plus confortable pour être debout et se tenir ;

  • les usagers gardent leur sac à dos : les autres usagers devraient avoir le droit de les agresser physiquement ;

  • les barres horizontales sont trop hautes : c’est tout à fait vrai et encore plus vrai pour les enfants. D’ailleurs, ces satanées barres sont trop souvent trop proches des gens assis. Pour s’y tenir sans être dans la bulle des gens et que les voyageurs assis n’aient pas l’impression qu’on exige d’eux une fellation, il faut vraiment être dans une posture inconfortable. De plus, se tenir longtemps le bras dans les airs fait mal, sans parler des ronds de sueur aux aisselles qu’il nous faut montrer et contempler.

  • les usagers restent assis sur les strapontins : on n’est pas à Paris, les voyageurs n’ont pas été rééduqués à se lever et libérer les strapontins. Même à Paris, d’ailleurs, ce n’est pas encore entré dans les moeurs.

La solution de PLQ Delenda Est est simple, la STM devait ajouter des colonnes verticales ; deux nouvelles colonnes verticales entre chaque colonne existante. Les gens iront spontanément s’y tenir. Naturellement, l’intérieur des wagons n’a pas été conçu par des gens qui utilisent le métro. Tout comme les pistes cyclables sont dessinées par des gens qui se promènent en 4×4.

Une colonne verticale dans un train azure.
Une colonne verticale dans un train azure.

PLQ Delenda Est