Catalan méfiez-vous des traîtres.

Le premier ministre, Philippe Couillard, a offert son aide aux Catalans pour ouvrir les discussions et dénouer l’impasse. Si j’étais Catalan, je me méfierais d’un premier ministre qui commet un acte de trahison envers son propre peuple. En effet, M. Couillard préfère encore prendre la défense des Canadiens au lieu de défendre le Québec et son intégrité territoriale. Il préfère dire, contrairement à tous les autres premiers ministres du Québec, que le territoire du Québec pourrait être cassé en morceaux dont certains resteraient au KKKanada advenant la souveraineté. Pourtant, le travail de Philippe Couillard n’est pas de faire avaler la couleuvre canadienne à tout prix aux Québécois, mais bien de défendre l’intégrité du territoire québécois et de son peuple. Cette tâche n’est pas parfaitement incompatible avec la notion de fédéralisme, mais jamais, au grand jamais, un premier ministre du Québec de ne devrait accepter ou défendre ou proposer que le Québec ne soit sécable.

Unissons-nous, capturons Couillard et jugeons le pour Haute-Trahison.

PLQ delenda est.

Une minorité à interdire

J’ai peu le temps d’écrire, mais aujourd’hui, je n’ai pas le choix de prendre la parole contre quelqu’un que j’aime bien. Normand Baillargeons a écrit une vraie stupidité.

Je le cite :

En fait, entre 2008 et 2016, les suprémacistes blancs ont fait deux fois plus de victimes (environ 120) que les extrémistes de l’Islam (un peu plus de 60) sur le territoire étasunien. En toute logique, le nouveau gouvernement devrait bannir les Américains blancs d’Amérique…

Il y a plus d’un sophisme dans cette phrase. Premièrement, j’aime bien qu’on prenne une plage de temps très limité qui exclut les attentats du 11 septembre. Après tout, cette journée là, près de 3000 citoyens américains sont mort. Même en reculant beaucoup plus loin et en incluant les attentats d’Oklahoma City, le balancier revient rapidement contre les islamistes.

Finalement, si au lieu de regarder les nombres absolus nous regardions des proportions, le balancier irait encore plus contre les islamistes, qu’il faudrait d’urgence interdire. Voyons un peu, selon la page sur le démographie des États-Unis de Wikipédia, plus de 70% des Américains sont blanc (latino et blanc traditionnel). Et moins d’un pour cent (0.9 %) musulman. On a donc au moins 113 millions d’hommes blancs aux É.-U. et moins de 3 millions de musulmans. Donc, grosso modo, pour chaque million d’hommes blanc américain, un citoyen a été tué dans une attaque dite terroriste. Pour chaque 50 000 musulmans, un Américain a été tué entre 2008 et 2016. Les musulmans sont donc 20 fois plus dangereux. Remarquez que j’ai épargné cette communauté en comptant tous ses membres. Si on ne prenait que les musulmans mâles (la moitié) comme on a fait pour les blancs, cette communauté serait 40 fois plus dangeureuse. M. Baillargeons, qui faut-il donc interdire ? Les hommes blancs ou les hommes musulmans ?

J’aimerais terminer en rappelant que la violence a toujours fait partie de nos sociétés occidentales (OAS, RAF, Nazi, anarchistes, Black Panthers, FLQ…). Plusieurs groupes terroristes sont apparus au cours des 150 dernières années en occidents. Mais c’est une violence qui émerge de notre société. D’une certaine manière, c’est notre violence, nous la comprenons mieux. Parfois elle nous ramène à l’ordre et nous force à nous rééquilibrer. Je dirais même qu’elle est parfois nécessaire et justifiable. L’islam est en guerre contre l’occident depuis sa naissance. Les laisser entrer chez nous est naïf.

PLQ delenda est.