Élection américaine et aveuglement volontaire jouissif des diversitaires

Avertissement, je ne suis pas pro Trump, je n’aime pas Trump, je crois qu’il est un gros con. Ceci dit, tout ce qu’il dit n’est pas faux. Le problème est qu’il devient difficile de séparer les faits des fabulations chez-lui. Donc par cette entrée dans mon carnet web, je ne fais pas l’apologie de Trump, mais je dénonce l’aveuglement des médias diversitaires.

Les médias sont convaincu que Trump, qui selon eux n’aurait jamais dû être élu, est perdu d’avance. L’avance de Biden dans les sondages serait insurmontable. Et les fanfaronnades de Trump ne sont que ça des fanfaronnades. Ceci est même soutenu par d’autres journalistes qui nous parlent des aînées républicains qui n’iront pas voter. On peut trouver beaucoup d’autres exemples.

Cependant, la réalité sur le terrain électorale est peut-être moins resplendissante pour les démocrates. En effet, le washington post, un journal qui ne peut pas être taxé d’appuyer Trump. En effet, Jeff Bezos, propriétaire et fondateur d’Amazon, a racheté le Washington Post et se sert de cet organe pour combattre Trump qui le lui rend bien.

Bref, le Washington Post nous rapporte que dans l’état de Washington, pendant l’élection des primaires, les républicains ont mieux fait qu’en 2018, nettement mieux qu’en 2018, sauf dans l’hyperdiversitaire Seattle. Les primaires de Washington sont particulièrement intéressantes en ce que ce sont des pré-élections permettant de choisir les candidats à l’élection générale qui potentiellement peuvent choisir 2 candidats provenant du même parti : deux républicains pourraient s’affronter pour le même poste à l’élection générale. On appelle ce concept bizarre Nonpartisan blanket primary. Ces élections sont aussi considérées comme baromètre pour les générales aux É.-U..

La conclusion du journaliste est que peut-être les républicains ont-ils raisons et qu’il existe une majorité silencieuse qui est très mal capturée par les sondages. Peut-être en effet après quatre ans de démonisation par les médias, les républicains sont-ils trop gênés d’afficher publiquement leur appartenance ou leur dégoût du parti démocrate ? Bref, nous verrons en novembre.

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J’adore

Michel Girard nous [rappelle]https://www.journaldemontreal.com/2020/08/25/comment-justin-trudeau-va-t-il-nous-sortir-dun-deficit-de-380-milliards) aujourd’hui les mesures qui pourraient être prise par le gouvernement Trudeau pour renflouer son désastre budgétaire. J’adore celle-ci en particulier :

Hausser de 50 à 100 % la portion des gains en capital à inclure dans le revenu imposable des sociétés (sauf les petites entreprises) et des particuliers dont la valeur nette dépasse 3 millions $ : 13 milliards $.

Remarquez que les mesures à la mode, telles taxer netflix, ne rapporte presque rien ; bon 600 millions, c’est beaucoup de dollars, mais à l’échelle d’une des grandes économies de la planète, pas grand-chose. L’argent se trouve toujours chez le un pour mille, par le un pour cent, le 1/1000. Ce sont les ultra-riches qui nous volent effrontément, pas les professionnels et les fonctionnaires. Voyez, les gains en capital sur les plus riches rapporteraient 13 milliards. Taxer tous les citoyens qui consomment des services sur internet, 600 millions. Une vingtaine de fois plus. Il est vingt fois plus payant pour l’état d’imposer un millième de la population que presque toute la population. Wow.

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Grosse erreur

Denis Villeneuve dénonce la volonté, et la tendance des gouvernements, à relancer l’économie par l’asphalte et le béton — lisez la construction. Il nous dit que c’est le secteur qui a le moins souffert de la crise. Que fait le gouvernement pour relancer le commerce de détail, l’économie verte ? Bonne question. Mais que nous propose M. Villeneuve  ? Personne n’est contre la tarte aux pommes, mais ça ne constitue pas une position politique ou économique.

Le problème avec une reprise encouragé par l’état à coût de dette, c’est que les dépenses doivent être pérennes. Il ne faut pas s’endetter pour payer l’épicerie, mais pour acheter une maison, une voiture. L’état ne doit pas s’endetter pour payer des professeurs et des préposés aux bénéficiaires, mais pour construire de nouvelles écoles et les maisons des aînés (concept bidon, mais bon).

Bref, le commerce de détail devra se moderniser tout seul. C’est le rôle de la chambre de commerce de fédérer les commerces québécois dans un concurrent d’Amazon, ce n’est pas le rôle de l’état. Peut-il aider, sûrement, mais est-ce à lui de proposer et d’enfoncer dans la gorge des commerçants sa solution ? Je ne crois pas que ça marcherait, surtout pas si on se fie à l’expérience du site gouvernemental pour les rendez-vous médicaux.

Mais, c’est typique du capitalisme moderne, on vie au dépens des mamelles de l’état qu’on se plaît à dénoncer et on attend qu’iol nous fasse vivre —, si ce n’est à coup de contrat juteux, avec des subventions et des diminutions d’impôt.

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Non, Montréal n’est pas un territoire non cédé

Allez lire Mathieu Bock-Côté aujourd’hui qui nous parle de la réaction minable de deux ministres caquistes aux questions du chef intérimaire du PQ Pascal Bérubé. Il leur demande si Montréal est un territoire non cédé et ils sont incapables de répondre. Pire, ils finissent par se rallier à cette idée de fou.

Non pour les gens qui ne le savent pas, Montréal n’était pas habité depuis longtemps quand les premiers Français y sont venus. Et surtout pas par les Iroquois, qui occupaient des territoires plus au sud, proche du lac Champlain. La vallée immédiate du Saint-Laurent était en gros occupé par les Algonquins et les Hurons ( des Iroquois, mais alliés aux Français ). Les Français, nos ancêtres seront les témoins de l’extermination des Hurons par les Agnés, nos ennemis jurés. Ennemis jurés auxquel aujourd’hui les thuriféraires de la désoccidentalisation forcée essaie de donner sans coup férir des territoires qu’ils n’ont jamais occupés.

Un écriteau à l'île d'orléan que nos analphabètes modernes ne liront pas, puisque ça dépasse 140 caractères.
Un écriteau à l’île d’orléan que nos analphabètes modernes ne liront pas, puisque ça dépasse 140 caractères. Vous pouvez cliquer sur l’image pour la voir en plus gros et lire son contenu..

Su à ces abrutis

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Une véritable catastrophe

Le devoir nous apprend que les sulpiciens ont congédié tous les spécialistes et employés qui s’occupaient de leurs volumineuses archives qui remontent aux origines du Québec.

Le gouvernement du Québec aura-t-il le courage de nationaliser ce fonds d’archive ? Attendra-t-il qu’Ottawa s’en mêle et déménage ces archives qui appartiennent aux Québécois et les déménage au Canada ? Espérons que non et que le gouvernement fera preuve d’un peu de nationalisme au lieu de continuer sur la pente glissante dénoncée par Mathieu Bock-Côté ?

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Appliquons aux Chinois leur propre médecine

Tim Wu dans le New York times défend exactement ce que je défendais ici il y a peu : appliquer aux compagnies étrangères les lois qui s’appliquent aux nôtres sur leur territoire. Ça s’applique certainement à Tik Tok et à d’autres compagnies chinoises. Mais pourquoi ne pas l’appliquer aux compagnies coréennes, indiennes, brésiliennes… ? Tous ces pays appliquent des mesures protectionnistes pour favoriser et protéger leurs compagnies nationales, mais exigent un accès totalement libre à nos économies occidentales. Est-ce normal ? Est-il normal que la Chine qui se targue maintenant d’être la plus grande puissance économique mondiale ait un tel avantage ?

Allez lire Tim Wu

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Une anti-bibliothèque ?

Mon pote libraire a republié un article sur Facebook (et oui, j’y vais parfois, malgré ma haine de ce médium, pour aller voir ce qu’il écrit ; car il écrit fort bien ) sur l’anti-bibliothèque. J’aime bien certaines idées qui y sont défendues. Qu’une grande bibliothèque, bourrée de livre qu’on n’a pas lu, représente la curiosité du propriétaire et sa volonté de livre beaucoup plus qu’il n’a déjà lu. C’est d’ailleurs un commentaire qui m’a souvent été fait : «tu n’as pas lu tout ça, ça ne se peut pas». Et moi de répondre que je les ai pas mal tous feuilletés, au minimum. Dans les faits, j’ai beaucoup lu, mais il y a tant de choses que je voudrais lire. J’ai bien des livres acquis par curiosité que je sais que je ne lirai pas, des livres achetés comme référence et des achats de collectionneur, mais ce n’est qu’une minorité de livres (quelques centaines de bouquins tout au plus).

Dans le fond, j’ai souvent aussi dit que j’apprenais par osmose. Vivre avec mes livres me permettait de grandir, me cultiver qu’à travers leur présence. Un peu comme ceux qui croient qu’on peut apprendre en écoutant des textes la nuit. Mais dans le cas de l’osmose des livres, ça marche.

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Une bonne raison

Sophie Durocher est vraiment à lire aujourd’hui. Elle nous parle d’un évènement insignifiant dans les groupuscules de gauche qui est rapporté par le devoir comme une nouvelle importante. En effet, on nous rapporte qu’une bande d’illuminés diversitaires fonde une maison d’édition qui n’éditera plus que la minorité parmi les minorités, car la littérature québécoise est trop blanche hétéro-normale occidentale ; comme si c’était une tare finalement d’éditer des livres pour son propre peuple et la majorité de la population qui n’est pas une minorité bizarroïde.

Voilà une bonne raison expliquant pourquoi après 25 ans d’abonnement je me suis désabonné du Devoir. Ils m’ont demandé la raison et j’ai répondu qu’ils n’étaient plus assez nationalistes. L’employée était interloquée, «comment plus nationaliste» ? En effet, quand on passe plus de temps à défendre des minorités qui travaillent activement contre le Québec, en s’attaquant à l’occident, aux hommes blancs hétérosexuels et en favorisant systématiquement les immigrants au détriment du français et de notre histoire, ben on ne peut pas être nationaliste québécois. Une nation blanche, occidentale, francophone composé à près de la moitié d’homme blanc hétérosexuel. Ben ce n’est pas en s’attaquant systématiquement à cette moitié relativement importante qu’on promeut le Québec.

Imaginez le contraire, une réunion d’une dizaine de ploucs dans une grange reculée de Lanaudière qui démarraient une maison d’édition qui se consacrerait à ne publier que des hommes blancs francophones vaguement diversitairement-phobe. Le devoir aurait-il dépêché l’un de ses précieux journalistes pour couvrir l’événement de manière neutre ? Ou aurait-il fait un article sur la meute et l’intolérance ? Poser la question c’est y répondre. Voilà pourquoi je me suis désabonné du Devoir et que je me suis abonné au Journal de Montréal. Et non, je ne lis pas les sports. À ma grande surprise, je ne suis pas moins informé qu’avant, mais je subis clairement moins la propagande diversitaire du KKKanada.

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