Je suis régulièrement frappé de ce glissement qui se fait parfois sur quelques années, mais de nos jours en quelques heures :
– décriminalisation de l’homosexualité, maintenant on est passé à un supposé droit fondamental qu’on défend sur la scène internationale et une inquiétante valorisation à l’interne
– décriminalisation de l’avortement. Maintenant, on semble penser que l’avortement est un droit et des associations se battent devant les tribunaux pour faciliter son accès en région. Il serait anormal d’aller dans la grande ville pour se faire avorter, mais tout à fait normal pour un traitement de chimio ? Trouvez l’erreur.
– décriminalisation de l’euthanasie. Après la décriminalisation, qui a suivi sa valorisation juridique au Québec, la Cour suprême a décidé de juger moralement la loi fédérale et décrété qu’imposer des limites aux gens qui veulent réclamer que des médecins les mettre à mort brime leur droit.
– décriminalisation du cannabis, certains groupes militent déjà pour décriminaliser d’autres drogues.
Notez que je n’ai pas remis en question la moralité ou même carrément cette décriminalisation. Ce que je remets en question c’est le glissement qui fait que jour au lendemain, on passe d’un comportement répréhensible au sens de la loi à une survalorisation de comportements mortifères et stériles. Nos sociétés ne devraient-elles pas valoriser et glorifier la vie ? Mais de nos jours on valorise la mise à mort, les comportements sexuels qui ne débouchent pas biologiquement sur famille, l’élimination des fétus ou les comportements de poteux qui clairement, ne devraient pas être encouragés.
Tout ça dans un Québec ou les hommes se suicident, le taux de natalité est trop bas et un Québec français qui lutte pour sa survie, on engourdi nos citoyens, encourage les gens à ne pas se reproduire et on valorise le suicide. Bravo ! Et non, PLQ Delenda Est ne souhaite pas la recriminalisation de ces activités, mais clairement, celles-ci devraient rester un peu tabous et surtout, ne pas être valorisées.
PLQ Delenda Est