Repoussoir

Je songe sérieusement à m’abonner au journal de Montréal. Mais certains articles, comme celui-ci agissent comme un repoussoir. C’est une chasse aux sorcières contre les fonctionnaires syndiqués, qui, selon le journal, ne devraient pas avoir un tel salaire. Personnellement, je pense qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. C’est le premier ministre lui-même qui dit qu’il nous faut plus de hauts salaires. Et bien voilà, en voilà quelques-uns.

Il est problématique que des journalistes et autres gérant d’estrade pensent, alors qu’ils ne connaissent rien à rien, qu’ils peuvent dire à Hydro-Québec comment gérer sa barque, quel devrait être le salaire de telle catégorie d’emploi, le temps de formation pour un emploi donné ou les heures supplémentaires qui devraient être faites. J’en conviens, c’est beaucoup, mais les départs à la retraite sont pas mal contraignants.

Il faut cesser de taper sur le fonctionnaire, ce sont eux qui ont construit le Québec Moderne, les bons et les mauvais coups.

PLQ Delenda Est

QS est vraiment plein de clowns

Cette semaine, QS a demandé une enquête sur la dépense de quelque 4000 beaux dollars du dominion afin de faire venir des experts au Québec pour témoigner dans le sens du gouvernement. QS argue que c’est inéquitable. Depuis quand le gouvernement ne peut-il pas faire venir ses propres experts pour faire valoir ses propres projets de loi ? Ça m’apparaît tout à fait normal. Et en plus, on s’entend que ça n’a pas coûté une fortune, que le gouvernement n’a probablement pas favorisé les amis du régime en faisant venir ses experts.

Bref, on va dépenser une fortune pour 5000 $ alors qu’il est parfaitement normal que le gouvernement paie des professionnels étrangers, qu’on pourrait penser plus neutres — c’est très discutable.

PLQ Delenda Est (je devrais peut-être modifier mon slogan)

Une bonne nouvelle

Pour démontrer que ce carnet web (blog) n’est pas que réactionnaire (je n’aime pas ce terme), mais bel et bien de la vraie gauche ,— voir le dernier livre de Mathieu Bock-Côté : l’empire du politiquement correct ,— voici une bonne nouvelle. Paul Jorion, un anthropologue viré économiste-cambiste qui avait prédit la crise des subprimes ,— il avait carrément écrit des livres pour prédire l’arrivé de la crise, d’où et comment —, nous apprend que le Business Roundtable une association de chef de très grosses entreprises américaines, a publié cette semaine un communiqué où elle remet au centre des préoccupations économiques fondamentales les employées, les clients, les fournisseurs et la communauté en lieu et place des actionnaires.

Bonne nouvelle, au lieu de toujours couper dans les emplois, de demander aux fournisseurs de baisser le prix de leurs fournitures, de refiler aux clients des coûts (pensez aux satanées machines téléphoniques qui nous proposent une suite interminable de menus audio qui ont remplacé les réceptionnistes ), tout ça pour maximiser les profits à court terme et faire plaisir aux actionnaires. Actionnaires, qui rappelons-le, ne sont juridiquement pas grand-chose pour une compagnie : de petits créanciers de second ordres. Ils ne possèdent pas les compagnies et les banques et propriétaires d’obligations sont des créanciers plus prioritaires que les actionnaires d’actions standards.

Réjouissons-nous, ça c’est important, certainement plus que l’écriture inclusive. Naturellement, pourvu que ça débouche sur quelque chose.

PLQ Delenda EstV

Une folie diversitaire

M. Bock-Côté nous apprend que le journal métro nous apprend que la Ville de Montréal entend se convertir officiellement à l’écriture inclusive. Ceci devrait être illégal. Que je sache, la Ville de Montréal ne contrôle pas l’orthographe ni la langue française. Celle-ci est définie par l’Académie française et l’Office de la langue française du Québec. Dans les deux cas, l’écriture dite inclusive (c’est un oxymore total ) n’est pas acceptée.

Il faut avoir pitié des pauvres fonctionnaires qui seront obligé d’écrire ce charabia informe. N’oublions pas que les logiciels de correction de la langue ne sauront plus corriger les textes des fonctionnaires analphabètes (ça promet ). Il faut aussi avoir pitié des citoyens qui devront soit ignorer ces textes — c’est mon intention, je ne lis aucun tel texte, ça donne mal à la tête et c’est laid ; cette écriture n’est donc pas si inclusive qu’elle le prétend ; je considère aussi que quiconque écrit de cette manière n’a rien à dire qui mérite d’être lu — où se faire mal au goliwok à essayer de déchiffrer les nouvelles inepties de l’administration Plante.

À bas les diversitaires.

PLQ Delenda Est

Impolitesse des gens de la construction

J’ai toujours trouvé frustrant le travail des gens de la construction qui s’arroge le droit de se réserver une voie pour stationner leur fourgonnette hyper-gourmante en essence et ainsi bloquer de précieux espaces de stationnement pour l’automobiliste commun. L’honnête citoyen, lui, doit payer son stationnement quand il doit aller voir un client ou travailler pour la journée. Mais pour les gars de la construction, il n’y a que le prix des cônes orange, probablement déductible d’impôt. Et bien, apparemment, je ne suis pas seul à l’avoir remarqué. Loïc Tassé a publié dans le Journal de Montréal un questionnaire fictif pour entrepreneur. L’une des questions décrit très bien ma frustration :

1) En ville, pour vous rendre au travail vous allez :
a) Utiliser le vélo.
b) Utiliser les transports en commun.
c) Utiliser votre auto et vous garer dans un stationnent payant, comme tous le monde.
d) Créer des espaces de stationnement gratuits au milieu de la rue pour votre auto et celles de vos collègues parce que vous estimez que vous êtes au-dessus des lois de la circulation.
Réponse : d

PLQ Delenda Est.

Non, ce n’est pas un droit

J’ai terminé de lire le dernier livre de Mathieu Bock-Côté « L’empire du politiquement correct« . J’ai adoré le premier chapitre qui résume très bien où j’en étais rendu et pourquoi j’ai cessé d’écouter la radio de Radio-Canada et même de lire le devoir :

La promotion de l’idéal diversitaire justifie un harcèlement médiatique permanent pour amener les populations à s’y convertir et pour identifier ceux qui résistent à ses sirènes. Il est même nécssaire de heurter le sens commun, de le déstabiliser et lui faire perdre toute valeur d’évidence, pour qu’il ne subsiste qu’à la manière de stéréotypes à congédier et de pro-jugés à déconstruire — cela permettra de démasquer ceux qui sy attachent exagérément.

J’en avait plein mon casque qu’on fasse les nouvelles à chaque fois qu’un fait divers concernant ces anormaux (lgtbqu+i) se produisait quelque part dans n’importe quel pays pourri : légalisation du mariage homosexuel, premier mariage gay 10 minutes plus tard, arrestation d’un transsexuel … (quelques exemples 1, 2, 3, 4, 5). De plus, j’ai de la difficulté à comprendre à qui ces médias s’adressent. En tant que tronche qui a fait génie en herbe, je connais tous ces pays pourris, ainsi que leur capitale, leur monnaies, religions et tout le bataclan. Et ces nouvelles ne m’intéressent pas. Imaginez les ploucs qui ne savent même pas sur quel continent pourraient bien se situer ces pays insignifiants.

Voici un autre exemple de ce tapage médiatique. Non seulement il faut endurer le défilé de la fierté, mais il y a en plus une marche trans — bordel, ils ne sont jamais satisfaits — où on réclame un meilleur accès au soin pour les trans. Simonak, tous les citoyens réclament (merci à Christian Saint-Germain)un meilleur accès aux soins. D’ailleurs, en essayant de retrouver cet article, je suis tombé sur la page de toutes les nouvelles concernants ces communautés ; facinant d’insignifiance.

Soit M. Bock-côté a raison et nous subissons une campagne de propagande (de rééducation forcée) de la part du média fédéraliste officiel où Radio-Canada est aux homosexuels ce que le PLQ est aux non francophones.

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Encore une conclusion douteuse

Radio-Canada nous parle d’une étude tentant de démontrer que les territoires gérés ou cogérés par les autochtones ont une plus grande diversité écologique que les autres territoires. C’est bien possible. Cependant, l’article laisse comprendre que les autochtones sont de meilleurs gestionnaires. J’aurais plutôt tendance à dire que ces territoires sont simplement moins fréquentés par la population que les autres territoires. Moins d’humains est probablement salutaire pour la faune et la flore. Bien que je sois fasciné par les Amérindiens, je ne crois pas qu’ils aient préservé mieux que nous leurs traditions. Il n’y a qu’à penser à la chasse en hélicoptère (voir la réponse de Louis-Gilles Francoeur) des cerfs (rien de traditionnel là-dedans).

PLQ Delenda Est

Toujours les mauvaises lectures

Deux ou trois nouveaux massacres à l’arme automatique durant le Week-End aux É.-U. et tout de suite on ressort les mauvaises raisons et analyses. L’un deux ( au moins, je ne suis pas de très près ces évènements ) est clairement raciste, anti-hispanophone — c’est rafraîchissant, ça change de l’anti-islamisme —, et tout de suite on accuse le président et sa rhétorique raciste d’attiser le racisme. Il faut vraiment ne pas connaître les États-Unis pour dire des conneries comme celle-là.

Premièrement, des massacres à l’arme à feu ( automatique ou pas ), il y en a depuis très longtemps aux É.-U.. Rappelez-vous Bowling for Columbine. Georges Bush fils était président à l’époque depuis un an lors de la sortie. Mais le massacre a eu lieu en 1999 sous Bill Clinton. J’imagine que c’était une réaction à ses jeux de cigares. Et ce n’était pas non plus un évènement isolé, car selon sa bonne habitude, Micheal Moore en profite pour faire une étude d’un problème sociologique aux É.-U. D’ailleurs, les zanalistes rappellent souvent que le nombre d’armes en circulation est trop élevé chez nos voisins du sud ce qui expliquerait leur problème. M. Moore nous rappelle cependant qu’il y a plus d’armes per capita en circulation au Kanada qu’aux É.-U. Ça devrait laisser songeur. Il fait d’ailleurs une comparaison point par point avec le Kanada, qui fait parfois bien rigoler, mais il a bien raison. Sur la plupart des points, la situation au Kanada n’est pas différente de ses voisins du sud. Plus d’armes, plus de chômage, plus d’immigrant à Toronto… moins de fusillades.

Personnellement, je crois que le problème est certainement multifactoriel, mais pas 50 facteurs. Trois ou quatre tout au plus :

  • le passé sudiste et le clivage qui en est resté. Le problème n’est pas tant que le sud ait été et soit toujours raciste, mais le traitement réservé aux vaincus après la guerre ;
  • la facilité d’acheter des armes guerrières qui devraient être interdites ;
  • l’assimilation évidente des blancs anglophones par les hispanophones.

Sur ce dernier point, chaque fois que je vais aux É.-U., je suis surpris de voir la rapidité de cette assimilation. Impossible d’aller dans un outlet et de ne pas se faire accueillir dans certains magasins en espagnol. Et à chaque fois, ça me semble pire. Mettez-vous à la place des Américains. Après tout, n’avons-nous pas pris le Québec en main pour cesser de nous faire accueillir en anglais par la grosse madame du Eaton à Montréal ? Et ben c’est pareil. Et quand on se fait assimiler, c’est frustrant. Quand on est un peuple puissant, violent, refoulé ayant facilement à des armes ça ne se déroule pas toujours avec grâce.

La solution, selon beaucoup de commentateurs, est d’arrêter d’attiser la violence, donc de se débarrasser de Trump et de voter démocrate et donc de faire entre encore plus d’immigrants illégaux qui viendront accélérer l’assimilation du peuple américain. Ben, à mon humble avis, ça aura l’effet contraire et tout ça se terminera en Saint-Barthélemy ou en guerre civile 2.0.

Il faut peut-être se débarrasser de Trump, car il est un gros ignare. Mais tout ce qu’il touille pour se faire élire n’est pas faux. Les frustrations du peuple américain ne sont pas inexistantes ou injustifiées ; il faut les écouter et réagir en conséquence pour les atténuer.

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Les cours de justice doivent être mises au pas

Radio-Canada nous apprend que la cour d’appel entendra la cause des djihadistes qui combattent la loi sur la laïcité. Le plus dégoûtant est que ces organisations terroristes ont le culot d’émettre un communiqué en anglais seulement, mais à quoi s’attendre d’autre d’organisations terroristes ontariennes.

Les terroristes disent :

« leur gagne-pain demeure menacé pour aucune autre raison que leur foi»

Pourtant non, leur gagne-pain n’est pas menacé puisqu’il y a une clause grand-père et, de toute façon, leur gagne-pain est menacé par leur acoutrement et non par leur foi. Je suis catholique et je ne porte pas de col romain au boulot.

Les tribunaux ne devraient pas se mêler de ce dossier qui est éminemment politique. De plus le gouvernement a protégé son projet de loi avec la clause nonobstant — apparemment, il faut dire la disposition de dérogation, toute décision des tribunaux sera donc non avenue.

Les juges de la cour d’appel doivent s’attendre à la vindicte populaire s’ils venaient à prendre la partie coloniale au lieu de défendre le peuple québécois.

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