M. Labeaume n’a pas tort.

Le maire Labeaume me force à écrire aujourd’hui, puisqu’une fois n’est pas coutume, lui et moi sommes d’accord.

Pour redire en français ce qu’il a tenté de dire : « Les Québécois veulent savoir où ça débute et où ça termine » (citation de mémoire). J’ai déjà ici posé la même question à laquelle je demande à nos politiciens de répondre. Combien d’immigrants le Québec peut-il absorber sans devenir un autre pays. On pourrait être plus précis : combien par année ? Par décennie ? Par 50 ans ? Tous les immigrants se valent-ils ? Un pakistanais musulman qui ne parle pas le français est-il équivalent à un haïtien chrétien qui parle français ?
Naturellement, les libéraux connaissent très bien les réponses à ces questions. Nous recevons trop d’immigrants et nous sommes déjà au bord du gouffre. Et bien sûr que non que les immigrants ne sont pas tous équivalents dans l’optique de la pérennité de la culture québécoise.

Mais pour les libéraux, s’assurer que le Kanada ne soit pas scindé par les souverainistes est plus important que la survie du peuple québécois. Ils ouvrent donc toutes grandes les portes aux immigrants, même pour les plus retors face à l’intégration au Québec. M. Labeaume pose le pronostique que les politiciens sont déconnectés de la population. Je répondrai que c’est vrai pour plusieurs, mais pour ce qui est des libéraux de Couillard, je crois qu’ils sont parfaitement au diapason de leurs commettants : les Anglais et les immigrants.

PLQ delenda est.