On a gagné

Bon, avec un peu de retard, j’exprime ma joie moi aussi. On a gagné, le successeur de la coupe Jules Rimet est à nouveau en France. Et pour quatre ans, notre équipe est sur le toit du monde. Oui, je dis bien notre équipe. Cent pour cent des joueurs de France parlent ma langue. Aucun autre pays n’a cet atout. Et même en 2026, mon équipe sera les Bleus.

Allez les Bleus, vive la France.
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À bas les anti SLĀVS

Franchement, M. Bock-Côté m’étonne régulièrement par la qualité et la profondeur de ses arguments. Encore ce samedi, il dénonce les militants anti slāv qui ont insultés en anglais les spectateurs de cette oeuvre, qui osent réclamer en anglais la traduction des lois québécoises. Personnellement, le fait que nous tolérions dans nos rues ces ennemies du Québec démontre à quel point nous sommes tolérants. Tout autre peuple qui se respecte les aurait déjà déportés à coups de baïonnettes l’autre côté de l’Outaouais.

M. Bock-Côté, je vous enjoins vraiment à aller lire sa chronique, fait le parallèle avec le speak White que notre peuple a dû endurer si longtemps. Alors, pour mes lecteurs fébriles, j’ai pris le temps de photographier cette première édition officielle de speak White. Régalez-vous. N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en plus grande définition.

Michèle Lalonde, couverture de pochette de Speak White.  Publié chez l'hexagone : les murs ont la parole.
Michèle Lalonde, Colophon de Speak White.  Publié chez l'hexagone : les murs ont la parole
Michèle Lalonde, Speak White, le poème.  Publié chez l'hexagone : les murs ont la parole

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Le meilleur cadenas à vélo

Le devoir nous rappelle qu’il existe un sapré gros racket de vol de vélos à Montréal. Je me suis moi-même fait voler quelques vélo et j’ai bien appris la leçon. Voilà bien 15 ans que je ne m’en suis pas fais voler un malgré qu’on se soit essayé quelques fois.

Contrairement à ce que prétend l’article, le cadenas en U est complètement nul. Le pire, c’est que l’article nous présente de pauvres ères qui utilisaient un cadenas en U et qui malgré tout se sont fait voler leur vélo. Il ne faut que quelque seconde à un voleur professionnel pour casser un cadenas en U : avec un stylo, avec de l’air comprimé bien que ce voleur en herbe ne soit pas très efficace, mais le plus efficace est l’utilisation d’un vulgaire cric de voiture. Aucun cadenas en U ne peut résister à cette dernière attaque, même un enfant peut le faire, bon je l’avoue, son père vient l’aider. Mon dernier vélo volé, il y avait au pied du poteau deux cadenas en U, le mien et un autre qui n’y était pas lorsque j’avais attaché mon vélo. Efficace le voleur. Et ceci au coin de Mont-Royal et Drolet, un coin de rue très passant.

Non, la bonne méthode consiste à utiliser un cadenas en acier qui est fixé sur le cadre du vélo et très petit. Ce cadenas n’offre que très peu de prise aux marteaux, crics et autres outils. Voici un petit film expliquant son fonctionnement. Il faut aussi utiliser un autre cadenas, oui deux cadenas. Le premier est tellement simple d’utilisation que d’en avoir deux n’est pas vraiment un problème. Mais il faut aussi attacher son vélo à un poteau. Dans ce cas j’utilise un cadenas de type attache rapide. Ce genre de cadenas facilite l’attache du vélo à de gros ou petits poteaux et permet de vraiment bien le fixer au poteau afin qu’il reste de bout. Soit, ils se coupent en 2 ou 3 secondes avec la bonne pinces vendues quelques allées plus loin, mais il reste toujours le premier cadenas. Il m’est arrivé quelques fois en 15 ans d’arriver à mon vélo et de constater que ce deuxième cadenas avait été coupé. Cependant, le premier avait fait son boulot et le voleur avait laissé mon vélo contre le poteau.

Je ne connais pas de meilleure stratégie. D’ailleurs, on se demande bien ce que fait le spvm. Dans mon ancien quartier, devant l’épicerie et à la sorti du métro, il y avait toutes les semaines des vélos attaché devant les portes de l’édicule ou devant l’épicerie avec toujours le même carton, toujours le même numéro, qui offrait des vélos à vendre. Je ne peux pas croire que ces vélos n’étaient pas volés. Que fait donc le spvm ? Probablement occupé à tabasser un étudiant quelque part.

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Une autre bonne raison pour la séparation du Kanada

Cette semaine, un groupe de bons citoyens prend le temps de nous rappeler dans le devoir que les riches profitent toujours du laxisme du gouvernement fédéral et cachent leur fortune, à l’abri de l’impôt, dans les paradis fiscaux. On nous dit que le gouvernement québécois a fait quelques efforts pour récupérer des sommes par évitement fiscal depuis 2014, mais qu’il n’a rien fait pour sévir contre les fonds placés dans les paradis fiscaux — il préfère se fier au gouvernement fédéral. Comment s’en surprendre puisque le premier ministre libéral, M. Couillard, a longtemps caché des centaines de milliers de dollars dans un paradis fiscaux. Quelqu’un de raisonnable peut-il vraiment penser que ce multimillionnaire qui nous sert de premier ministre ne cache toujours pas d’argent dans les paradis fiscaux ? Rappelons-nous que les gens intelligents savent qu’il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. L’article du devoir ne parle que d’un paradis fiscal. Parions que M. Couillard, quelqu’un de prétendument intelligent, cache toujours beaucoup de sous ailleurs sur terre.

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Nostalgie ou déchéance civilisationnelle ?

J’ai un pote qui a écrit sur fessbouque :

Cette terrible époque où on finit par penser que Bush fils, c’était le bon temps. Et que celui qu’on surnommait Le Prince des ténèbres, Paul Wolfowitz, , secrétaire adjoint à la défense de 2001 à 2005, était un aimable plaisantin.
Ne soyons pas trop nostalgiques, le pire reste à venir.

Je me surprends souvent à m’ennuyer de Jean Charest quand je vois les conneries de Philippe Couillard ou de Stephan Harper quand je vois les conneries de Justin Trudeau. Je m’ennuyais souvent de Jean Chrétien au temps de Harper. Et en effet, on peut clairement s’ennuyer de Bush fils quand on voit l’administration présente.

Il me semble que ça va de mal en pi et qu’on peut probablement remonter à FDR et que depuis ce temps, ça s’effondre. Est-ce une impression nostalgique ou est-ce la réalité ?

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Merci M. Facal

Joseph Facal prend le temps de dire ce que j’ose dire ici parfois, mais dans un grand média. Les immigrants ne régleront pas le problème du manque de main-d’oeuvre puisque ce supposé manque n’existe pas. Ils sont là pour le patronat (faire baisser les salaires) et le parti libéral (de nouveaux commettants tous neufs). S’il y avait un manque de main-d’oeuvre, les salaires augmenteraient. Ils n’augmentent pas. Le salaire médian n’a pas bougé vers le haut en occident depuis 40 ans ! Quarante ans !

J’aimerais ajouter à l’argument un livre qui devrait être de lecture obligatoire, suivi d’un examen, avant de permettre à tout journaliste d’écrire sur l’immigration. Le remède imaginaire, un livre écrit par un démographe et un philosophe.

C’est donc bien écrit et bien argumenté. Plusieurs arguments y sont soutenus. Premièrement, les immigrants ne sont pas mal traités. Après quelques années au Québec, un immigrant qui a un diplôme d’une grande université occidentale fait aussi bien qu’un québécois possédant le même diplôme. Comment conclure au racisme des Québécois à partir de cette donnée, je n’en sais rien.

Mais surtout, même en Ontario où le taux d’immigration est plus élevé qu’au Québec et où la mortalité des baby-boomers frappera moins fortement qu’au Québec l’immigration ne pourra empêcher le vieillissement de la population. Imaginez au Québec. De mémoire, les auteurs, n’oubliez pas que l’un deux est démographe, prétendent que pour inverser le vieillissement de la population au Québec, il faudrait multiplier par dix le nombre d’immigrants que nous accueillons. J’imagine que le patronat et le parti libéral seraient contents.

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L’automatisation va faire mal

Un article dans le journal de Montréal m’incite à écrire sur ce sujet. Une affirmation qu’on voit régulièrement me force particulièrement à m’insurger :

Plus de 85 % des emplois qui vont naître d’ici 2030 n’ont pas encore été inventés, selon un rapport de l’Institute for the future et Dell publié l’an dernier.

Quelle idée ridicule. On en nomme un plus bas dans l’article : pilote de drone, pensez-vous vraiment que les drones ne se piloteront pas seuls alors que les voitures et les avions, eux, le pourront ? Mais je crois que l’argument clef vient de ce très bon film Humans Need Not Apply. L’auteur argumente qu’une vague irrésistible d’automatisation s’en vient et que comme les chevaux qui n’ont rien fait pour devenir obsolètes, bientôt, les humains seront simplement obsolètes et inemployables. À la fin du reportage, il reprend les arguments traditionnels que de nouveaux emplois seront créés, comme ça s’est produit à plusieurs reprises dans le passé lors des précédentes vagues d’automatisation, vague d’automatisations qui ont commencé au Moyen-âge (j’ai mis l’URL à peu près où l’argument apparaît, mais je vous encourage à le regarder en entier). L’auteur nous montre la liste d’emplois occupés par les Américains. La liste est longue, vous pouvez en trouver une ici. Dans cette liste, la trentaine d’emplois regroupant le plus de travailleurs aux É.-U. existait déjà il y plus d’un siècle. Et tous ces emplois sont menacés par l’automatisation. Dans le reportage on nous dit qu’à la trentième position apparaît le premier nouvel emploi : programmeur, un emploi lui aussi menacé par l’automatisation. En reprenant la liste que je suggère, liste qui vient du recensement de 2016 aux É.-U., j’arrive à des résultats comparables. Programmeur apparaît en quarante troisième position et plus de 46% des emploies sont des emploies traditionnels. On parle de 72 millions de travailleurs américains.

Donc, ayant constaté ceci. Combien de pilotes de drone avons-nous vraiment besoin ? Je ne crois pas qu’on pourra remplacer 72 millions de travailleurs par ces nouveaux emplois. Et la liste, après programmeur, continue avec tout un tas d’emplois tout à fait traditionnels. Le suivant en nombre : avocat. Cette profession perd aujourd’hui même ses travailleurs qui font le sale travail de lire des milliers de courriels et de tabuler des rapports et de croiser des données. Les ordinateurs sont bien meilleurs, ils ne dorment pas, ne prennent pas de pause cigarette et ne mettre jamais les mains aux fesses des secrétaires.

Bref, la situation est désespérée et elle est selon moi inévitable. La bonne question que nous devons nous poser est : que faire ? Comment devons-nous orienter nos sociétés pour assurer le bonheur du plus grand nombre et non seulement des plus riches, sachant que nous perdrons tous le moyen de nous sustenter. Je ne crois pas qu’il faille taxer les robots ou le fruit de leur travail. Il faut taxer les riches ou nationaliser la production.

Je vous laisse sur cette belle petite vidéo d’un barman automatisé.

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