Crédibilité

Luc Laliberté dénonce les méchants républicains| qui mènent une campagne de peur contre le wokisme et en particulier un gazouillis d’une représentante qui en appelle à la sécession des états républicains.

Ce serait une catastrophe j’en conviens. Mais j’aimerais rappeler à M. Laliberté qu’il cède lui-même aux sirènes du wokisme en utilisant l’horrible l’écriture dite inclusive dans sa chronique.

Je l’enjoindrais aussi à parler de ce sondage qu’on voit en fond d’écran dans ce laïus tentant d’expliquer pourquoi nous sommes fâchés. On y voit à 55 secondes le résultat d’un sondage de PBS où une fraction significative des Américains croit que le pays se porterait mieux si les partisans de l’autre parti mouraient subitement. Oui, et devinez qui est le plus convaincu ? Les démocrates, à 20 %. Versus les républicains à 15 %.

N’est pas toujours extrémiste celui qu’on croit l’être

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New York paie pour envoyer les immigrants chez nous

Nos quotidiens nous ont bien relaté dernièrement les déboires de NewYork avec les immigrants. Les derniers évènements étant terriblement révélateur, l’état de NewYork se transformant en passeur et se débarrasse du problème chez nous avec la complicité du gouvernement fédéral. Faut-il rappeler qu’être un passeur est un acte illégal des deux côtés de la frontière ?

Mais revoir toutes les étapes du processus est très instructif :

  1. Le Nord ( la Nouvelle-Angleterre démocrate ) regarde avec mépris le sud et le traite de raciste parce que celui-ci se plaint du problème de l’immigration massive à ses frontières.
  2. Le sud rétorque que non, non, il y a un vrai problème, ils sont trop nombreux et qu’ils sont bien incapables d’absorber tous ces immigrants illégaux et légaux.
  3. Le nord répond qu’il n’en croit rien, il n’y en a pas tant que ça, que le sud n’a qu’à être bon et gentil comme eux au lieu d’être bourré d’indécrottables racistes.
  4. Le sud (Texas et Floride ) se dit : «Ha oui, et bien rira bien qui rira le dernier» et transporte une petite partie de ses immigrants vers NewYork.
  5. NewYork est débordé ( faut-il rappeler que NewYork est l’une des plus grosses villes de l’univers, bourrée d’immigrant et donc en théorie ouvert à leur problème avec un Afro-Américain comme maire ? ) et déclare l’état d’urgence. Oui, oui, l’état d’urgence. Tout ça pour quelques petits milliers d’immigrant, bien moins que ce que Montréal doit gérer. Et se plaint de ce que le sud est de mauvaise foi et ne peut pas simplement pelleter son problème dans la cour du nord et que le sud devrait se comporter en adulte et garder son tas d’immigrants chez lui.
  6. Le sud continue à envoyer une petite partie de ses immigrants illégaux au nord.
  7. Le nord, incapable de gérer cet afflux supposément non problématique décide de le rediriger plus au nord, chez-nous au Québec.
  8. Le gouvernement Trudeau en redemande, puisque ces immigrants participent à la noyade du peuple québécois et sont généralement de bons électeurs libéraux.
  9. La ville de Montréal s’en fout étant trop occupée à tout traduire en écriture dite inclusive.
  10. Le PLQ, fidèle à lui-même, fait preuve de mépris envers les Québécois.

Ainsi résumé, c’est beaucoup plus amusant, sans être faux.

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Élection américaine et aveuglement volontaire jouissif des diversitaires

Avertissement, je ne suis pas pro Trump, je n’aime pas Trump, je crois qu’il est un gros con. Ceci dit, tout ce qu’il dit n’est pas faux. Le problème est qu’il devient difficile de séparer les faits des fabulations chez-lui. Donc par cette entrée dans mon carnet web, je ne fais pas l’apologie de Trump, mais je dénonce l’aveuglement des médias diversitaires.

Les médias sont convaincu que Trump, qui selon eux n’aurait jamais dû être élu, est perdu d’avance. L’avance de Biden dans les sondages serait insurmontable. Et les fanfaronnades de Trump ne sont que ça des fanfaronnades. Ceci est même soutenu par d’autres journalistes qui nous parlent des aînées républicains qui n’iront pas voter. On peut trouver beaucoup d’autres exemples.

Cependant, la réalité sur le terrain électorale est peut-être moins resplendissante pour les démocrates. En effet, le washington post, un journal qui ne peut pas être taxé d’appuyer Trump. En effet, Jeff Bezos, propriétaire et fondateur d’Amazon, a racheté le Washington Post et se sert de cet organe pour combattre Trump qui le lui rend bien.

Bref, le Washington Post nous rapporte que dans l’état de Washington, pendant l’élection des primaires, les républicains ont mieux fait qu’en 2018, nettement mieux qu’en 2018, sauf dans l’hyperdiversitaire Seattle. Les primaires de Washington sont particulièrement intéressantes en ce que ce sont des pré-élections permettant de choisir les candidats à l’élection générale qui potentiellement peuvent choisir 2 candidats provenant du même parti : deux républicains pourraient s’affronter pour le même poste à l’élection générale. On appelle ce concept bizarre Nonpartisan blanket primary. Ces élections sont aussi considérées comme baromètre pour les générales aux É.-U..

La conclusion du journaliste est que peut-être les républicains ont-ils raisons et qu’il existe une majorité silencieuse qui est très mal capturée par les sondages. Peut-être en effet après quatre ans de démonisation par les médias, les républicains sont-ils trop gênés d’afficher publiquement leur appartenance ou leur dégoût du parti démocrate ? Bref, nous verrons en novembre.

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Appliquons aux Chinois leur propre médecine

Tim Wu dans le New York times défend exactement ce que je défendais ici il y a peu : appliquer aux compagnies étrangères les lois qui s’appliquent aux nôtres sur leur territoire. Ça s’applique certainement à Tik Tok et à d’autres compagnies chinoises. Mais pourquoi ne pas l’appliquer aux compagnies coréennes, indiennes, brésiliennes… ? Tous ces pays appliquent des mesures protectionnistes pour favoriser et protéger leurs compagnies nationales, mais exigent un accès totalement libre à nos économies occidentales. Est-ce normal ? Est-il normal que la Chine qui se targue maintenant d’être la plus grande puissance économique mondiale ait un tel avantage ?

Allez lire Tim Wu

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Toujours les mauvaises lectures

Deux ou trois nouveaux massacres à l’arme automatique durant le Week-End aux É.-U. et tout de suite on ressort les mauvaises raisons et analyses. L’un deux ( au moins, je ne suis pas de très près ces évènements ) est clairement raciste, anti-hispanophone — c’est rafraîchissant, ça change de l’anti-islamisme —, et tout de suite on accuse le président et sa rhétorique raciste d’attiser le racisme. Il faut vraiment ne pas connaître les États-Unis pour dire des conneries comme celle-là.

Premièrement, des massacres à l’arme à feu ( automatique ou pas ), il y en a depuis très longtemps aux É.-U.. Rappelez-vous Bowling for Columbine. Georges Bush fils était président à l’époque depuis un an lors de la sortie. Mais le massacre a eu lieu en 1999 sous Bill Clinton. J’imagine que c’était une réaction à ses jeux de cigares. Et ce n’était pas non plus un évènement isolé, car selon sa bonne habitude, Micheal Moore en profite pour faire une étude d’un problème sociologique aux É.-U. D’ailleurs, les zanalistes rappellent souvent que le nombre d’armes en circulation est trop élevé chez nos voisins du sud ce qui expliquerait leur problème. M. Moore nous rappelle cependant qu’il y a plus d’armes per capita en circulation au Kanada qu’aux É.-U. Ça devrait laisser songeur. Il fait d’ailleurs une comparaison point par point avec le Kanada, qui fait parfois bien rigoler, mais il a bien raison. Sur la plupart des points, la situation au Kanada n’est pas différente de ses voisins du sud. Plus d’armes, plus de chômage, plus d’immigrant à Toronto… moins de fusillades.

Personnellement, je crois que le problème est certainement multifactoriel, mais pas 50 facteurs. Trois ou quatre tout au plus :

  • le passé sudiste et le clivage qui en est resté. Le problème n’est pas tant que le sud ait été et soit toujours raciste, mais le traitement réservé aux vaincus après la guerre ;
  • la facilité d’acheter des armes guerrières qui devraient être interdites ;
  • l’assimilation évidente des blancs anglophones par les hispanophones.

Sur ce dernier point, chaque fois que je vais aux É.-U., je suis surpris de voir la rapidité de cette assimilation. Impossible d’aller dans un outlet et de ne pas se faire accueillir dans certains magasins en espagnol. Et à chaque fois, ça me semble pire. Mettez-vous à la place des Américains. Après tout, n’avons-nous pas pris le Québec en main pour cesser de nous faire accueillir en anglais par la grosse madame du Eaton à Montréal ? Et ben c’est pareil. Et quand on se fait assimiler, c’est frustrant. Quand on est un peuple puissant, violent, refoulé ayant facilement à des armes ça ne se déroule pas toujours avec grâce.

La solution, selon beaucoup de commentateurs, est d’arrêter d’attiser la violence, donc de se débarrasser de Trump et de voter démocrate et donc de faire entre encore plus d’immigrants illégaux qui viendront accélérer l’assimilation du peuple américain. Ben, à mon humble avis, ça aura l’effet contraire et tout ça se terminera en Saint-Barthélemy ou en guerre civile 2.0.

Il faut peut-être se débarrasser de Trump, car il est un gros ignare. Mais tout ce qu’il touille pour se faire élire n’est pas faux. Les frustrations du peuple américain ne sont pas inexistantes ou injustifiées ; il faut les écouter et réagir en conséquence pour les atténuer.

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