Des avantages de la social-démocratie,

Aujourd’hui Krugman nous parles d’une bévue d’une élue républicaine aux É.-U. qui a dénoncé les horreurs du socialisme en prenant l’exemple du Danemark. Krugman, que j’aime bien, rigole un peu de cette élue du «grand parti» en nous rappelant que le Danemark est un pays capitaliste, mais où l’état effectue une très forte redistribution de la richesse. C’est un état social démocrate. Il n’est pas socialiste, parce que l’état ne contrôle pas les moyens de production et surtout, le financement des moyens de production. Mais, il atténue les effets pervers du capitaliste par des impôts très élevés et des services sociaux en conséquence.

En effet, le Danemark a un indice Gini bien plus favorable que les É.-U. ou le Kanada. Son système de santé et son système d’éducation sont bien meilleurs que ceux des É.-U et les salaires sont tout à fait comparables. Selon Krugman, si leur salaire moyen est inférieur, c’est essentiellement parce que les Danois prennent plus de vacances : 25 jours minimums plus 9 fériés payés (mieux qu’ici où nous avons 14 + 8 au minimum). Les dépenses gouvernementales (Central, états et municipalité ainsi que les fonds de solidarité gouvernementaux) atteint 54,8% du PIB au Danemark contre 37,6 % aux É.-U. Selon la rhétorique typique des politiciens de droites nord-américains (libéraux et adéquiste/caquiste compris), les mauvaises herbes seraient censées pousser dans les rues au Danemark (je vole l’expression à Krugman). Et pourtant non, celui-ci (le Danemark) est fort prospère, autant dans l’impression qu’il donne au voyageur, que par les statistiques cumulées par les différents organismes internationaux.

Mieux vaudrait que les Québécois s’inspirent du Danemark que de l’Ontario de Rob Ford ou de Mike Harris ou des É.-U. républicain. Votez PQ.

PLQ Delenda Est.