Enfin une consultation sur le racisme à Montréal

Je ne pense pas ce que vous croyiez. Enfin, une consultation sur le racisme systémique envers les Québécois dans leur propre métropole, voilà ce qui est nécessaire. En effet, j’espère qu’on traitera des sujets suivants :

Dernièrement, on a déboulonné une plaque commémorant une bataille entre Français et Iroquois parce qu’il était dit que Maisonneuve avait tué lui-même un chef iroquois. Vrai ou Faux, pas le droit de dire du mal des Iroquois (allié des nos ennemis de toujours). Cette semaine, la ville de Montréal nous apprend qu’elle ne retirera pas une statue vandalisée de MacDonald. Pourtant, ce M. était un incroyable anti francophone et anti catholique qui a systématiquement tout fait pour nous assimiler. Mais bon, ce n’est pas un francophone, alors pas touche. Voilà un exemple de racisme envers les Québécois.

La ville a décidé de précipiter la minorisation des Québécois dans leur propre métropole. On commence par déclarer Montréal ville refuge signifiant que tous les immigrants illégaux pourront maintenant venir vivre à Montréal sans contrainte. Mais, apparemment, ce n’était pas suffisant, on souhaite maintenant leur donner le droit de vote, question en plus de minoriser le pouvoir des Québécois dans leur propre métropole. Normalement, ne devraient voter que les citoyens ; je dirais même plus, que les citoyens nés sur le territoire du Québec. Comment peut-on penser que des gens fraîchement arrivés, qui ne parlent pas la langue, pourraient être à même de voter ?

Comment ne pas parler cette fascination qu’ont nos médias avec la diversité ? Pourquoi les immigrants seraient-ils représentés à l’hôtel de ville ou à l’assemblée nationale selon leur proportion ? Après tout, dans la vie, pour s’intégrer il faut des contacts, des relations. Comment des gens qui ne lisent pas nos journaux, n’écoutent pas notre télé, ne parlent pas notre langue pourraient-ils participer à nos débats ? Après tout, les jeunes aussi sont moins représentés à l’hôtel de ville et à l’assemblée nationale. Mais ça, on ne le remet en question que mollement, pas fondamentalement ; car on accepte que les jeunes n’aient pas assez d’expérience pour faire de la politique : il faut de l’expérience et des contacts deux choses que n’ont pas les jeunes. Comment peut-on sérieusement aspirer à devenir ministre à 18 ans ? Mais, apparemment, c’est d’être raciste (cette fois-ci contre les immigrants) que de croire qu’un immigrant fraîchement débarqué qui ne parle pas le français ne puisse pas être ministre. Je dénonce donc cette manière de penser et je la pointe du doigt comme étant du racisme contre les Québécois. On nous trouve tellement minables que le dernier immigrant illettré peut devenir ministre, mais pas nous.

Finalement, les dispositions favorisant l’embauche des immigrants à la ville nuisent aux Québécois. À chaque fois que je visite un ami travaillant à la ville à son bureau, je suis fasciné d’y voir le nombre d’immigrants. À vue de nez, plus d’un sur deux. Ce sont de bons emplois, bien payés, qui sont donnés en priorité aux immigrants. Certains d’entres-eux bien incapable d’écrire un document en français. La discrimination positive est dans les faits, une discrimination négative contre les Québécois chez eux.

PLQ Delenda Est.