J’ai failli avoir deux accidents en moins de cent mètres aujourd’hui. J’allais à vélo sur Iberville, en suivant le trafic à près de 40 km/h quand un gros véhicule inutilitaire sport blanc a décidé de me dépasser. Son miroir est passé à 10 cm de mon bras. Un brin frustrant, à cette vitesse, je ne le ralentissais pas, j’allais à peu près à la même vitesse que la voiture devant moi. J’avais bien résolu de taper dans sa vitre et de lui vomir un bon tas d’insultes au prochain feu rouge quand soudain, il m’a fait une queue de poisson afin de tourner à droite et j’ai dû freiner d’urgence. le vélo en glissade complète, les roues qui glissaient sur l’asphalte hors de leurs plans de rotation. Bref, une situation précaire.
Donc, ce con, en moins de 100 mètres, a commis 2 infractions qui auraient pu s’avérer mortelles. Naturellement, aucun policier qui de toute façon, en aurait probablement profité pour me filer une contravention étant donné que je n’ai toujours pas de réflecteurs aux pédales ; ils sont très difficiles à trouver ces réflecteurs. On en vient à sérieusement vouloir se faire justice. J’aurais dû suivre ce con et lui crever ses quatre pneus et rayer sa belle peinture pendant qu’il se goinfrait au restaurant.
Mais non, nous ne sommes pas censés nous faire justice à nous même. Je comprends que ce serait l’anarchie (au sens péjoratif du terme) et que la loi tu talion aurait l’air d’une loi progressiste si on permettait aux gens de se faire justice eux-mêmes. Mais, sur mon vélo, j’avais une sérieuse envie de lui faire bouffer son camion par le xxx à ce sale con.
Ce qui m’amène à l’esprit l’adage : «Nul n’est censé ignorer la loi». C’est une affirmation que je trouve débile, j’y reviendrai dans une autre chronique.
PLQ Delenda Est