Rage au guidon

Je vais réagir à chaud à la nouvelle qu’on retrouve sur le site de Radio-Canada d’un cas de rage au volant à vélo. Un cycliste aurait tabassé plusieurs baies d’un autobus. Sur une des photos, on voit le vélo devant le bus et plusieurs coups assénés dans les vitres du véhicule.

Bon, je n’y étais pas et on peut difficilement blâmer qui que ce soit à distance après coup. Je voudrais cependant exprimer deux choses qui se recoupent :

1) Les autobus ne respectent pas les vélos et leur rendent la vie parfois difficile et dangereuse. J’ai moi-même eu plusieurs fois envie de tabasser les chauffeurs d’autobus — une fois en particulier où on m’a poussé dans le banc de neige et j’ai bien failli passer sous les pneus du bus. Leur comportement est souvent carrément criminel. Naturellement, personne pour constater ces infractions.

2) Nous jugeons trop souvent la rage au volant, sans jamais parler de ce qui a amené le pauvre cycliste à péter les plombs. Essayer pour voir de vous déplacer à vélo et de de vous faire tasser contre le trottoir où la chaussée est pleine de trous qui la rendre carrément non carrossable par un bus qui essaie de rattraper son horaire. Vous verrez, on se sent plus que menacé, on est carrément mis en danger par ces mastodontes. Je suis surpris qu’il n’y ait pas plus d’incidents. Bref, cessons de juger les cas de rage au guidon et jugeons un peu le paquet d’abrutis qui amène l’honnête citoyen à disjoncter.

PLQ Delenda Est