Une anti-bibliothèque ?

Mon pote libraire a republié un article sur Facebook (et oui, j’y vais parfois, malgré ma haine de ce médium, pour aller voir ce qu’il écrit ; car il écrit fort bien ) sur l’anti-bibliothèque. J’aime bien certaines idées qui y sont défendues. Qu’une grande bibliothèque, bourrée de livre qu’on n’a pas lu, représente la curiosité du propriétaire et sa volonté de livre beaucoup plus qu’il n’a déjà lu. C’est d’ailleurs un commentaire qui m’a souvent été fait : «tu n’as pas lu tout ça, ça ne se peut pas». Et moi de répondre que je les ai pas mal tous feuilletés, au minimum. Dans les faits, j’ai beaucoup lu, mais il y a tant de choses que je voudrais lire. J’ai bien des livres acquis par curiosité que je sais que je ne lirai pas, des livres achetés comme référence et des achats de collectionneur, mais ce n’est qu’une minorité de livres (quelques centaines de bouquins tout au plus).

Dans le fond, j’ai souvent aussi dit que j’apprenais par osmose. Vivre avec mes livres me permettait de grandir, me cultiver qu’à travers leur présence. Un peu comme ceux qui croient qu’on peut apprendre en écoutant des textes la nuit. Mais dans le cas de l’osmose des livres, ça marche.

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