Denis Villeneuve dénonce la volonté, et la tendance des gouvernements, à relancer l’économie par l’asphalte et le béton — lisez la construction. Il nous dit que c’est le secteur qui a le moins souffert de la crise. Que fait le gouvernement pour relancer le commerce de détail, l’économie verte ? Bonne question. Mais que nous propose M. Villeneuve ? Personne n’est contre la tarte aux pommes, mais ça ne constitue pas une position politique ou économique.
Le problème avec une reprise encouragé par l’état à coût de dette, c’est que les dépenses doivent être pérennes. Il ne faut pas s’endetter pour payer l’épicerie, mais pour acheter une maison, une voiture. L’état ne doit pas s’endetter pour payer des professeurs et des préposés aux bénéficiaires, mais pour construire de nouvelles écoles et les maisons des aînés (concept bidon, mais bon).
Bref, le commerce de détail devra se moderniser tout seul. C’est le rôle de la chambre de commerce de fédérer les commerces québécois dans un concurrent d’Amazon, ce n’est pas le rôle de l’état. Peut-il aider, sûrement, mais est-ce à lui de proposer et d’enfoncer dans la gorge des commerçants sa solution ? Je ne crois pas que ça marcherait, surtout pas si on se fie à l’expérience du site gouvernemental pour les rendez-vous médicaux.
Mais, c’est typique du capitalisme moderne, on vie au dépens des mamelles de l’état qu’on se plaît à dénoncer et on attend qu’iol nous fasse vivre —, si ce n’est à coup de contrat juteux, avec des subventions et des diminutions d’impôt.
PLQ Delenda Est