Pour une poignée de dollars

On lit de plus en plus régulièrement que pour compenser le manque de main-d’oeuvre, il faudrait ouvrir les vannes de l’immigration. Encore aujourd’hui dans le Journal de Montréal, des entrepreneurs susurrent à l’oreille du gouvernement la manière de les aider à combler le déficit. On nous laisse comprendre qu’un charpentier chinois peut très bien travailler au Québec, qu’il peut lire les bleues.

Laissez-moi rire. Premièrement, le chintok en question ne parle ni ne lit le français. Quelle sera la langue sur le chantier ? Dans quelle langue devront être produits les plans de la maison ? Pensez-vous que les précieux architectes feront deux plans ? Un en français pour les clients et un en anglais pour les Chinois ? Ben voyons. On voit immédiatement qui sera le citoyen de seconde zone. C’est le client, un Québécois chez lui, qui devra lire ses plans avec des mots anglais.

Quelle langue sera utilisée pour communiquer avec ces chintoks sur le chantier ? Et voilà, ce seront encore les Québécois qui devront communiquer en anglais parce que soudainement, un satané employé étranger sera sur le chantier.

PLQ Delenda Est dit non à ces capitalistes qui sont prêts à sacrifier le peuple québécois pour une poignée de dollars. Non, mes enfants n’ont pas à vivre en anglais pour qu’eux puissent vendre une autre toiture.

À bas l’immigration,

PLQ Delenda Est