Nos quotidiens nous ont bien relaté dernièrement les déboires de NewYork avec les immigrants. Les derniers évènements étant terriblement révélateur, l’état de NewYork se transformant en passeur et se débarrasse du problème chez nous avec la complicité du gouvernement fédéral. Faut-il rappeler qu’être un passeur est un acte illégal des deux côtés de la frontière ?
Mais revoir toutes les étapes du processus est très instructif :
- Le Nord ( la Nouvelle-Angleterre démocrate ) regarde avec mépris le sud et le traite de raciste parce que celui-ci se plaint du problème de l’immigration massive à ses frontières.
- Le sud rétorque que non, non, il y a un vrai problème, ils sont trop nombreux et qu’ils sont bien incapables d’absorber tous ces immigrants illégaux et légaux.
- Le nord répond qu’il n’en croit rien, il n’y en a pas tant que ça, que le sud n’a qu’à être bon et gentil comme eux au lieu d’être bourré d’indécrottables racistes.
- Le sud (Texas et Floride ) se dit : «Ha oui, et bien rira bien qui rira le dernier» et transporte une petite partie de ses immigrants vers NewYork.
- NewYork est débordé ( faut-il rappeler que NewYork est l’une des plus grosses villes de l’univers, bourrée d’immigrant et donc en théorie ouvert à leur problème avec un Afro-Américain comme maire ? ) et déclare l’état d’urgence. Oui, oui, l’état d’urgence. Tout ça pour quelques petits milliers d’immigrant, bien moins que ce que Montréal doit gérer. Et se plaint de ce que le sud est de mauvaise foi et ne peut pas simplement pelleter son problème dans la cour du nord et que le sud devrait se comporter en adulte et garder son tas d’immigrants chez lui.
- Le sud continue à envoyer une petite partie de ses immigrants illégaux au nord.
- Le nord, incapable de gérer cet afflux supposément non problématique décide de le rediriger plus au nord, chez-nous au Québec.
- Le gouvernement Trudeau en redemande, puisque ces immigrants participent à la noyade du peuple québécois et sont généralement de bons électeurs libéraux.
- La ville de Montréal s’en fout étant trop occupée à tout traduire en écriture dite inclusive.
- Le PLQ, fidèle à lui-même, fait preuve de mépris envers les Québécois.
Ainsi résumé, c’est beaucoup plus amusant, sans être faux.
PLQ Delenda Est