Le Journal de Montréal nous parle de vol de vélo pour lesquels les voleurs ont scié des supports à vélo municipaux qui ont l’air inviolables. C’est incroyable. Je me suis fait voler quelques vélos et je peux témoigner que quand on est pauvre, que notre vélo vaille 200$ ou 5000$ ( il faut être complètement crétin pour attacher un vélo à 5000$ à l’extérieur de son appartement à Montréal ), c’est incroyablement frustrant. J’ai commencé à marcher à Montréal après m’être fait voler mon médiocre vélo du Canadian Tire que je n’avais pas les moyens de remplacer.
Ce qui m’a personnellement frustré, c’est que la police ne fait rien. Il y’en a probablement trop et que le système de justice exige des preuves trop fortes pour condamner les voleurs. Ils sont pourtant faciles à trouver ces voleurs, ne reste plus qu’à les écarteler bien publiquement pour faire peur aux autres. Pendant des années, devant les portes de l’épicier proche de chez-moi, toutes les semaines, de nouveaux vélos, attachés avec une chaîne apparaissaient , toujours avec le même écriteau : «vélo à vendre XX$, appelez » et le numéro était fourni et n’a pas changé pendant des années. C’est soit quelqu’un qui avait beaucoup de vélo, soit un voleur. Qu’attendait la police pour attraper ce voleur ( j’ai choisi mon camp ) ?
Ils ne sont pas plus difficiles à attraper aujourd’hui, ils font affaire directement sur kijiji. On n’a qu’à forcer kijiji ( et les autres PACS … ) à se comporter comme des prêteurs sur gages et livrer des listes hebdomadairement ou plus fréquemment à la police de tous les vendeurs et de ce qu’ils ont vendu et de valider l’identité des vendeurs à l’aide d’au moins 2 ou trois attributs : courriel, numéro de téléphone, carte bancaire… Les gens honnêtes pourront continuer d’utiliser leurs services et les fraudeurs se feront pincer plus facilement ou devront se retirer vers les méchants internets, dark web, où il y a beaucoup moins d’acheteurs honnêtes pour leur vélo à 50 balles.
PLQ Delenda Est.