Dans un article très intéressant sur le carême le Journal de Montréal écrit :
Le saumon commence à faire l’objet de salaisons à grande échelle vers les années 1740, mais il est destiné à l’exportation ; il n’existe aucune trace de conservation par le fumage chez les colons, qui ont rejeté cette façon de faire autochtone.
Je ne conteste pas la véracité possible de cette phrase, mais je dénonce son côté insidieux dans un monde à tendance wokisante. Après tout, celle-ci laisse entendre que nos ancêtres auraient pu être racistes au point de ne même pas vouloir adopter la méthode amérindienne du fumage. Bon, je sais, c’est tiré par les cheveux et il y a vingt ans, je n’aurais pas sourcillé à cette affirmation, mais aujourd’hui, il faut être très précis et s’assurer de ne pas dire ce qu’on ne veut pas dire. Bon, je suis surpris que cette méthode de conservation n’ait pas existé en Europe avant l’arrivée en Amérique, mais c’est possible.
Cependant, il y a des colons qui ont adopté le fumage, ce que tout garçon qui se respecte devrait savoir. Après tout, Henrie Vernes, l’auteur de Bob Morane a écrit un petit livre d’histoire sur les boucaniers et les flibustiers qui s’intitule les compagnons de la flibuste. Le petit livre a le même format et le même aspect qu’un Bob Morane. Leçon de l’histoire ? Les boucaniers portent ce nom justement parce qu’ils boucanaient sur les plages poissons et viandes ( dont le boeuf sauvage ). Ce que confirme Wikipedia. Notez au passage le mot boucane qui est toujours très utilisé au Québec.
PLQ Delenda Est