Avant toute chose, je dois commencer par dire que je n’ai pas d’affinité avec les ploucs qui ont bloqué le centre-ville d’Ottawa ou le pont Windsor. Toutes ces tafioles qui se plaignent de vivre en dictature parce qu’on leur demande de porter un masque n’ont aucune crédibilité.
Cela dit, je suis parfaitement d’accord avec tout ce que raconte Antoine Robitaille dans sa chronique sur le rapport de commission d’enquête sur l’utilisation des mesures d’urgence par le gouvernement Trudeau.
Oui, le gouvernement fait preuve de mièvrerie, de deux poids deux mesures, en profite pour taper dans la supposée droite qui envoie des familles pour danser dans les rues.
Le paragraphe le plus important est pourtant le dernier :
Par la suite, un honorable juge, par ailleurs ancien militant libéral de l’ère Turner, vient finalement dire que tout était justifié. Cela n’invalide pas son jugement, certes, mais c’est tout de même agaçant.
Et oui, faut-il le rappeler, au Kanada, les juges d’instances fédérales et des cours d’échelons supérieurs provinciales sont nommés par le premier ministre du Kanada. Sans aucune contrainte, sans aucun compte à rendre, sans aucun processus obligatoire. Ces nominations sont purement arbitraires. De manière générale, ce sont des membres militants des partis libérals (je ne suis pas certain s’il faut écrire libéraux ici) qui sont nommés par un premier ministre libéral. Ils sont nommés à vie et peuvent mépriser et nier la démocratie par la suite. Voilà l’odieux.
Ce jugement est tellement biaisé que je n’ai pas entendu ou lu nulle part la justification à propos de ce que les manifestants avaient levé le camp avant même que le gouvernement ne limite les droits et libertés. Affirmer que les manifestants étaient dangereux ( c’est d’ailleurs là l’argument dans son entièreté ), mais de tenir sous silence que tout était terminé quand le gouvernement s’est résolu à utiliser cette loi sur ses propres citoyens est au bas mot malhonnête.
S’il y a une dictature au Kanada, elle est là, dans le parti libéral et ses juges ; dont les neuf de la Cour suprême qui peuvent défaire les lois faites par les législateurs et interpréter la constitution de manière complètement farfelue.
Petit aparté final pour ceux qui ont la mémoire longue. Souvenez-vous à quel point les médias étaient hérissés à l’idée que M. Harper puisse nommer de nouveaux juges. Ou que Trump ( un personnage avec lequel j’ai peu d’affinité ) nomme des juges. Pourtant, en à peine deux ans, Biden a nommé beaucoup plus de juges que Trump après le même nombre de mois. Mais aujourd’hui les médias s’en réjouissent, si ce n’est pas un biais, je ne sais pas ce que c’est.
PLQ Delenda Est