Auteur/autrice : Anti Plq

Ce soir en soupant, ma plus jeune se fait une belle moustache blanche en buvant son lait. Soudain j’allume et je dis, tout content : «Ho, c’est Manon Massé ! » Tout le monde rigole. Elle pleure un bon coup. On la comprend.

Votez PQ, nous c’est fait.

PLQ Delenda Est

La plateforme du PQ pour l’environnement m’apparaît tout à fait crédible et surtout convaincante. Voilà une autre bonne raison pour voter PQ.

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À chaque fois que je regardais le contenu des livres d’ECR de mon fils, j’étais surpris du côté insidieusement anti-québécois et anti-catholique de ces manuels. Il me faut régulièrement réorienter ce qu’il apprend. Je dois lui dire à chaque fois, bien que je te dise quelque chose de différent de ce que ton professeur t’apprend, tu dois apprendre les deux versions et être capable de recracher celle qui t’est demandée à l’examen. Mais ne sois pas dupe, papa a raison.

Bon, je n’ai pas donné d’exemple, je n’ai pas les livres sous la main et je ne me souviens que de mes sentiments d’effroi. Mais Mathieu Bock-Côté, utile comme d’habitude, commente la promesse du PQ d’abolir cet horrible cours.

Je voudrais citer tout l’article, mais je vais m’en tenir à deux citations :

Car contrairement à ce que laissent croire ses partisans, il ne s’agit pas d’un cours visant à transmettre des connaissances sur les religions. Il s’agit d’un cours visant à convertir la jeune génération à l’idéologie des accommodements raisonnables, et fondamentalement, à développer un réflexe hostile à l’endroit du nationalisme, qu’on accusera de crispation identitaire, et même de racisme. ECR entend graver une alternative dans la tête des élèves: soit vous êtes multiculturaliste, soit vous êtes raciste.

Il instrumentalise la pédagogie au service de l’idéologie pour fabriquer un nouveau peuple qui ne déplaira plus aux idéologues multiculturalistes.

Il faudrait aussi penser à se débarrasser des gens qui ont conçu ce cours. La déportation à Kaboul ou en Syrie me semble convenable. Ils pourront se pénétrer de culture étrangère et nous foutre la paix.

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J’ai besoin de dénoncer Le Devoir et son journaliste Marco Fortier qui avancent des chiffres qui m’ont l’air clairement faux. Dans un article sur les écoles privées, où est analysé l’impact de l’arrêt des subventions gouvernementales, M. Fortier avance que le revenu médian des ménages québécois est de 71 000 $ par année. Ce chiffre m’est apparu anormalement élevé ; je suis donc parti à la recherche des chiffres véridique. Je n’ai rien trouvé de très récent, mais les chiffres de 2009 de l’institut de statistique du Québec sur le revenu médian m’apparaissent contredirent celui avancé par M. Fortier.

Voici les chiffres avancés par l’institut :

Taille du ménage	Revenu médian	Répartition en %
1	27000	34,3
2	51000	34,9
3	70000	11,6
4+	83000	19.2
—————–	—————	—————
Total	49000	100

On y voit clairement que le seul chiffre qui s’en approche est le revenu médian pour un ménage de 3 personnes. Sinon, la différence entre 49000 (pour tous les ménages) et 71000 me semble difficile à expliquer. De manière linéaire, on parle d’une augmentation du revenu 45 % en 9 ans. Ça me semble énorme sachant que les revenus ont peu évolué en 20 ans. Après tout, le PIP du Québec aurait évolué d’environ 8 % (à l’oeil) de 2012 à 2017 (Figure 1.1)et le salaire minimum de 25 %. Alors 45 %, ça me semble gros.

Je soupçonne que les chiffres viennent d’ici. Mais ce document est difficile à utiliser, il y a plusieurs tableaux traitant du salaire médian par ménage ou famille qui disent une chose et son contraire.

Bref, mon propos c’est que quand on balance des chiffres, il faut les soutenir par des références. Mon fils, depuis la cinquième année, apprend qu’il faut avoir une bibliographie et justifier ce qu’il avance dans ses travaux. Et au fur et à mesure de sa progression académique, cette exigence se fait plus importante. Je ne comprends pas qu’un journaliste puisse simplement écrire un tel chiffre et que celui-ci ne soit pas justifié ou appuyé par une source.

Le résultat net chez le lecteur est de soulever un doute sur tout l’article. Je dirais même plus, sur tous les articles du journal.

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Je viens d’écouter l’entrevue entre Alain Gravel, à son émission du matin à Radio-Canada, avec M. Legault. Enfin, un politicien qui dit ce que je dis (ou presque). Dans le bulletin de nouvelles, M. Legault dans son clip dit que 50000 immigrants par année représentent un demi-million d’immigrants sur 10 ans. Personnellement, j’utilise un million sur 20 ans, mais bon, enfin quelqu’un qui rappelle aux francophones l’ampleur de cette invasion qu’on nous fait subir.

J’approuve son nouveau discours nationaliste sur les immigrants. J’ai cependant remarqué que M. Gravel ne lui a pas demandé de répondre à ce que M. Lisée lui rétorque : M. Legault, ardant défenseur des hommes d’affaires, prétendait par le passé qu’il fallait cesser de sélectionner les immigrants en se basant sur leur capacité à parler français, mais plutôt de les sélectionner basé sur leur intérêt économique. C’est, disons-le, un changement d’opinion important. J’aimerais bien entendre la réponse de M. Legault sur ce sujet.

Cependant, quelle Naïveté de croire que l’abruti à Trudeau négociera quoi que ce soit avec lui parce qu’une majorité de Québécois (au sens ethnique qui est le mien) voudrait que Québec puisse contrôler l’immigration. Ottawa a accepté de partager ses pouvoirs sur l’immigration avec Québec simplement parce que ça lui permet de mieux faire passer la pilule de notre assimilation. Il est plus difficile pour les Québécois d’accuser Ottawa de nous inonder d’immigrants quand c’est notre gouvernement qui les choisit. Jamais Ottawa n’acceptera de redonner à Québec les pouvoirs exclusifs sur les réunifications familiales si l’objectif est de les diminuer. Ottawa attachera toujours à ce droit l’obligation de respecter des minimums de réunifications familiales qui annuleront les desiderata de M. Legault ; surtout si c’est Trudeau qui est le premier ministre.

Je suis aussi d’accord avec lui sur les éoliennes. Cependant, comme je l’ai déjà dit, les éoliennes devraient être construites par Hydro-Québec, et non pas le privé, et elles devraient être construites autour des réservoirs ou sur des terres appartenant à l’état. L’état y perdrait déjà moins d’argent.

Finalement, dans le bulletin de nouvelles de 8:30 , après l’entrevue, on nous parle du plan de QS pour le transport en commun à Montréal (j’y reviendrai) et on nous rappelle que M. Legault est opposé à la ligne rose. Son argument est qu’il y a d’autres besoins en banlieue. Il a bien raison, il y a d’autres besoins en banlieue, mais je l’enjoins à prendre le métro le matin sur la ligne orange et à effectuer un changement à Berri-Uquam pour aller au centre-ville quelques jours d’affilé. Il devrait constater lui aussi qu’il y a des besoins pour avoir une nouvelle ligne de métro au centre-ville. Ligne qui aiderait clairement les banlieusards qui se rendent au centre-ville en métro.

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Un petit article sur le site de Radio-Canada qui vante les CPE par rapport aux prématernelles pour les petits de quatre ans, basé sur une comparaison avec la France qui a instauré la maternelle à 3 ans.

Côté faisabilité, voici une citation vers la fin qui met en doute la faisabilité de ce projet :

Pour répondre à tous les enfants de quatre ans sur le territoire de la CSDM, dit-elle, il faudrait 377 classes de plus.

D’autant plus qu’il faudrait au moins 1,3 milliard de dollars pour rénover les écoles existantes afin d’éliminer les problèmes de moisissure. Ça m’apparaît plus prioritaire qu’aller y fourrer tous les étudiants de 4 ans. Tout ceci alors qu’il manque de place à Montréal dans les écoles.

Pourquoi donc seul le PQ aime et défend les CPE ? Le PLQ veut engraisser ses accointances de la pègre à coup de garderies privées et la CAQ/ADQ insiste pour démanteler le réseau en commençant par les 4 ans, alors que les CPE ont fait leurs preuves au Québec.

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