Picasso avait de la prescience

Je suis allé visiter l’exposition Picasso et les arts premiers. Plusieurs choses m’ont marquées, j’y reviendrai, mais discutons-en de deux maintenant. Le but de l’exposition est d’exposer, — dénoncer —, ~~l’appropriation culturelle~~ l’influence des arts premiers africains sur l’évolution de Picasso.

Première constatation, si les demeurés de Concordia avaient eu leur mot à dire, Picasso et ses potes qui ont créé tant de mouvements artistiques si intéressants au début du vingtième siècle, n’auraient jamais pu faire leur travail. Et on aurait toujours le droit à de l’art académique ; ou pire, de l’art style faculté d’art de Concordia.

Seconde connotation, Picasso en était déjà très conceitn. Voici une citation bien en exergue au musée :

L’art n’est pas chaste, on devrait l’interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l’art est dangereux. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art.

La seule chose qu’il n’avait pas prévue c’est le retour du despotisme intellectuel style fasciste, mais dans le cadre universitaire ; clairement * ignorants innocents* s’applique bien aux étudiants de Corcordia.

Après McGill Français, il faudrait bien faire Concordia Français et bouter hors du Québec tous ces immigrants qui vont présentement à Concordia et qui méprisent ouvertement le Québec.

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Les français sont en avance sur nous

Les voilà qui manifestent contre l’accaparement des terres agricoles par les chinois. C’est bien simple, les étrangers ne devraient jamais avoir la possibilité de détenir une terre agricole. Les terres arables ne sont pas des biens comme les autres, elles doivent être protégées à tout prix. Le gouvernement libéral n’a rien fait depuis 2003 pour protéger les terres agricoles, ça devrait pourtant être une priorité. Qu’en pensent les chefs ?

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Mauvais jugement

Une élue d’une commission scolaire a été blâmée pour avoir manqué de loyauté envers son employeur. Gros problème dans ce jugement, une élue n’est pas une employée de la commission scolaire, mais la représentante du peuple. Pourrait-on imaginer la même situation avec un député à l’Assemblée nationale ?

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Allez Jean-François

Jean-François Lisée m’a bien fait rire. En réplique au premier ministre Couillard qui se prend pour PET, il rétorque :

Je l’ai watché depuis trois ans, et il a accepté des concessions avec le contrat européen, avec le contrat est-pacifique sans compensation

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De la place des femmes

Mathieu Bock-Côté dénonce aujourd’hui qu’il soit à la mode de dénoncer les hommes blancs de 55 ans. À écouter les femmes, tous les problèmes viennent des hommes et s’ils n’occupaient pas tant de place, nos sociétés iraient beaucoup mieux. Les avions cesseraient de tomber du ciel, la paix régnerait sur terre et la faim serait enfin vaincue. J’ai déjà traité du sujet dans une de mes première chronique ou je conseillais à toutes ces femmes de partir leur propre compagnie ; les femmes étant si compétentes, elles gagneront forcément au jeu capitaliste contre les hommes.

Ce n’est malheureusement pas le réflexe des femmes (ni des minorités qui arrivent au Québec d’ailleurs). Elles ne veulent pas travailler sur trois générations pour construire un empire, elles veulent sortir du HEC avec un bac pourri et se faire donner les clefs des compagnies existantes. Ce ne serait qu’une rétribution normale à leurs talents et aux méfaits que le deuxième sexe a subit au travers des siècles.

J’ai eu une nouvelle métaphore ce matin pour cette situation. C’est comme si au centre-ville, les femmes se plaignaient qu’il y avait trop de gratte-ciel qui auraient été construits par des hommes blancs. Conséquemment, il faudrait détruire la moitié de ceux-ci pour reconstruire de beaux édifices parfaits qui ne pollueraient pas, seraient ouverts aux communautés culturelles et allongeraient la vie des gens grâce à leur beauté toute féminine. Naturellement ces édifices magiques seraient conçus et construits par des femmes. Comme toute caricature, je l’admets, elle est boiteuse, mais elle illustre un propos.

C’est bizarre d’être obligé de défendre ce genre d’opinion, puisque je me considère comme un féministe. Je sympathise et suis parfaitement en faveur des lois pour améliorer la vie des femmes qui forment plus de la moitié de la population. Je suis d’accord que toutes nos lois devraient minimalement être analysées sous l’angle de leur effet sur les femmes pour en comprendre les impacts. J’ai de la sollicitude pour les mères monoparentales, les prostituées, les femmes battues, violées (et bien peu pour les hommes prostituées, battues ou violés — est-ce même possible ?). Oui je crois que l’état doit prendre leur défense. Mais si les femmes trouvent qu’il y a trop d’hommes blancs de 55 ans à la télé, que les plus riches d’entres-elles, il y en a, créer de zéro une nouvelle chaîne de télé où il y aura une proportion qu’elles jugent adéquate de femmes et de minorités et qu’elles diffusent gratuitement cette chaîne télé. Malheureusement, ça ne risque pas d’arriver. Et ne me parlez pas de Radio-Canada, cette chaîne est essentiellement devenue un organe de propagande pro-femme-homo-lgfbt+&?*-immigrant, les hommes québécois y ont clairement été identifiés comme l’un des ennemis à abattre et je m’y reconnais de moins en moins.

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La couronne ne fait pas son travail

Le devoir nous apprend qu’une citoyenne poursuit le spvm au civil puisqu’elle n’arrive pas à obtenir justice.  Nous compatissons.  Nous avons déjà traité de ce sujet ici.  Encore une fois, on constate que les procureurs de la couronne ne font pas leur travail.  Ces policiers devraient être poursuivis par l’état pour rudesse et attaque injustifiée.

Cependant, nous n’approuvons pas d’accuser encore une fois les Québécois de racisme.  Il y a de plus en plus d’immigrants au SPVM.  Et tel que rapporté précédemment sur plq delenda est, les policiers ne se gênent pas pour poivrer les piétons québécois pure laine (voir le lien plus haut).

Naturellement, comment attendre de gens nommés par le PLQ que ceux-ci affaiblissent le bras armé du gouvernement fédéraste ?

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Du positif pour faire changement

Le Journal de Montréal nous rapporte 10 suggestions pour améliorer la congestion routière faites par le CAA Québec.

Aucune n’est mauvaise, quoi que je doute de l’efficacité de plusieurs d’entres-elles pour diminuer la congestion. Mais j’ai quelques commentaires :

1.

Faire le zipper: dans une bretelle d’accès à l’autoroute, la façon la plus efficace de s’insérer dans une circulation dense est de le faire au dernier moment, chacun son tour, pour ne pas bloquer la voie et pour utiliser 100 % de l’espace. La longueur de la file d’attente peut ainsi être réduite de 40 %;

2.

Installer des feux de circulation au début des bretelles d’accès à l’autoroute pour assurer une entrée fluide et uniforme sur les voies rapides;

Je ne suis pas convaincu de l’utilité de cette mesure. Chaque fois que je vois ça aux USA, je me demande bien à quoi ça sert.

3.

Installer des paravents pour bloquer la vue aux automobilistes qui circulent à proximité d’une scène d’accident pour limiter les ralentissements et les incidents secondaires. En moyenne, les conducteurs observent une scène d’accident et ralentissent pendant 12 secondes. Avec les paravents, c’est plutôt 4 secondes. Des essais au Royaume-Uni ont permis d’établir les retombées économiques à 300 000 $ pour chacun des incidents lors desquels les paravents ont été utilisés;

Pourquoi ne pas verdir les terre-pleins au milieux des autoroutes ? Arbres, vignes et buissons devraient être la norme. On ferait d’une pierre plusieurs coups.

4.

Un système de location de vélo libre-service dans différentes stations situées à des endroits stratégiques dans la ville;

Ne vient-on pas de décrire les bixis ?

5.

Permettre aux automobilistes qui le souhaitent d’acheter une vignette pour circuler dans des voies réservées;

Très bonne idée, mais partout aux É.-U. où l’on voit ça, les autoroutes ont 6, 7 ou 8 voies. Nos autoroutes à 2 ou 3 voies ne se prêtent pas à ce genre de stratagème.

6.

Permettre le paiement mobile avec un téléphone intelligent et le paiement sans contact avec une carte de crédit dans les bus et métro

Très bonne idée, quoi de plus chiant que de passer à l’automate pour acheter un billet, mais combien d’automobilistes abandonneront leur voiture à cause de cette mesure ? D’ailleurs ce commentaire s’applique presque à toutes les autres propositions.

Manon Massé est le meilleur allié du PQ

Manon Massé, à coup de bourdes débiles, aidera le PQ c’est certain. Comment ne pas mentionner sa bévue sur la place du français et de l’anglais au Québec. Mais je veux parler ici de sa sortie sur les véhicules à essences. Premièrement, le ton familier qu’elle utilise est purement insultant ; je me demande si les intellocrate (cette expression n’est pas de moi) du plateau pourront digérer ce genre de phrase :

« Oui, ça peut paraître radical […], mais du moment où tu dis à l’industrie : « Go, gang, c’est ça qu’on veut », les concessionnaires vont comprendre qu’il y a avantage à avoir plus d’offres de véhicules électriques »

Plus loin dans l’article elle dit :

Il n’est actuellement pas possible de faire une tournée dans un autobus hybride ou électrique, mais soyez assurés que nous allons y voir aussi ».

Et pourtant, la STM nous apprenait (désolé, je n’ai pas trouvé la version française) en 2012 qu’elle achetait 203 bus hybrides électrique-biodiésel (B5 fabriqué avec des huiles de cuisson locales certifiées bio équitable — la partie italique est une farce, mais tellement solidaire). La STM nous apprenait il y a moins d’un an que ses objectifs étaient de ne plus acheter que des véhicules 100 % électriques dès 2025 ; que 158 bus hybride-biodiesel circulaient déjà sur son réseau et que près de 70 % des déplacements sur son réseau avaient eu recours à l’électricité. Dans le même document on nous dit :

D’ici 2018, les bus hybrides représenteront 12% de notre parc de bus.

Les solidaires veulent aussi stimuler l’achat de véhicule électrique par les particuliers. Mais comment les Montréalais qui se font priver du droit d’avoir un stationnement— par des politiciens d’accointance solidaire,— pourront-ils brancher leurs véhicules électriques ? Dans les rues ? oubliez ça, il y a trop peu de bornes et c’est plus cher que l’essence.

Bref, les solidaires ne sont pas mieux que les vieux partis. Je dirais même qu’ils sont pires, il ne mentionne même pas les bons coups d’une paramunicipale afin de s’inventer une pureté qu’ils n’ont pas. Ils se disent pourtant tellement plus purs que les vieux partis.

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Il faut bloquer à tout prix le flot d’électeurs libéraux

Les deux chefs du PLQ et de la CAQ/ADQ se sont chamaillés sur le nombre d’immigrants. C’est bien rigolo, puisqu’on se chamaille pour une différence de 10 000 immigrants, soit une différence de moins de 20 pour cent (puisque, je crois, il en rentre bon an mal an plus de 50 000 officiellement, et ces chiffres ne comptent pas tous les illégaux qui vivent ici sans papier).

On ne peut qu’être d’accord avec M. Legaut qui dit qu’on n’a pas besoin de plus de travailleurs à 8$ de l’heure dans l’industrie du vêtement ou dans les Tim hortons (c’est moi qui cible ces industries ici). Le Québec a besoin de plus de travailleur spécialisé à 25 $ et plus de l’heure. Le Québec a surtout besoin d’augmenter sa productivité qui est en queue de peloton au Canada et qui augmente moins rapidement que le canada; voir ici : un, deux, trois. La solution passe par la formation et par l’automatisation et non pas par l’arrivée de nouveaux esclaves pour les sweatchshops tenus par des libéraux dans le quartier chabanel.

Il me faut le rappeler, pour une énième fois,— c’est la cause profonde de l’existence de ce carnet web,— que le PLQ de défend pas l’immigration pour stimuler l’économie, mais pour augmenter son bassin d’électeurs. Imaginez que la CAQ/ADQ forme le nouveau gouvernement. Au niveau d’immigration actuelle, le PLQ pourrait tranquillement attendre dans l’opposition de reprendre automagiquement le pouvoir dans 4 ans ; puisque 200 000 nouveaux électeurs seraient venu garnir ses coffres ; ceux-ci choisissant l’anglais et le PLQ dans une écrasante majorité toute stalinienne. L’immigration, trop nombreuse, a deux autres effets secondaires désastreux pour les Québécois : les salaires artificiellement bas et une pression sur l’immobilier qui fait grimper les prix. Remarquez l’effet dévastateur des deux affirmations précédentes : les salaires n’augmentent pas, ce qui rend l’entré sur le marché immobilier, qui atteint la stratosphère sur l’île de Montréal, impossible. Le premier effet, les bas salaires, avantage naturellement les pontes du parti libéral qui forment le gratin économique WASP du PLQ.

Pour la survie de la démocratie et du français au Québec, il faut limiter l’immigration aux immigrants qui viennent d’Europe ou aux immigrants chrétiens. Il faut contrôler les quantités. Il faut les franciser gratuitement, de force s’il le faut. Il faut leur donner des cours sur l’histoire du peuple québécois.

PLQ Delenda est.