Le flq avait un drapeau

En lisant le livre « Le Québec en révolutions », j’y apprends que Raymond Villeneuve avait conçu, dessiné un drapeau pour le FLQ. Une étoile jaune sur fond azure. Voici la version que nous en donne wikipedia :

Drapeau du FLQ.
Drapeau du flq.

PLQ Delenda Est

Attention Mme plante

Je suis bien d’accord avec ce monsieur qui dénonce l’administration plante qui préfère attaquer le Québec et le fait français à Montréal plutôt que de le défendre. J’ai moi aussi voté pour Mme Plante, en grande partie pour me débarrasser de M. Coderre ; et un peu pour la ligne rose. Mme Plante m’apparaissait moins nuisible que ce dernier, qui pour beaucoup de québécois, semble plus être un gros épais d’Italo-Canadien qui organise des soupers spaghetti qu’un Québécois. Cependant, force est de constater que Mme plante préfère livrer le territoire montréalais aux Mohawks, les alliers des Anglais depuis l’arrivée des Européens ici, en Amérique du Nord.

Mme Plante ferait bien de regarder la carte électorale. Ce n’est pas bien compliqué : les francophones ont voté pour elle. Les immigrants et les Anglais pour M. Coderre. Le lendemain de son élection au bureau, le clivage était évident. Les francophones étaient tout sourire et les immigrants faisaient la gueule. Peut-être qu’elle devrait flatter un peu mieux ceux qui ont voté pour elle.

PLQ Delenda Est.

Une appropriation culturelle non dénoncée

J’ai passé une petite semaine à Québec. J’en ai profité pour aller voir la Flûte enchantée mise en scène par Robert Lepage. Première surprise, aucun manifestant germanophone sur les lieux du spectacle pour dénoncer le manque d’artiste allemand de la présentation.

La mise en scène de M. Lepage était très réussie. Beaucoup de résultats avec peu de moyens. De très beaux effets de miroir pour simuler un parcours plein d’embûches. Une jolie présentation pour la reine de la nuit dont la traîne semblait vraiment se fondre avec le fond étoilé de la scène. Son apparition à Pamina dans une lune qui descendait du ciel était absolument remarquable. Des costumes époustouflants pour les prêtes d’Isis et d’Osiris. J’ai aussi beaucoup aimé l’apparition solaire à la fin.

Malheureusement, la prestation des chanteurs n’était pas au point. La prononciation allemande n’était pas précise, parfois même anglophone. Un exemple dont je me souviens, le mot tyran prononcé à l’anglaise : [ˈtaɪrənt] ; au lieu d’être prononcé à l’allemande : [tyˈran]. La prononciation imprécise ne permettait pas de comprendre les trois dames lorsqu’elles chantaient. Un passage complet très joli de Papageno où l’on peut bien apprécier le rythme guttural tout en douceur de l’allemand était complètement raté, mais complètement raté, le chanteur a simplement murmuré indistinctement au lieu de chanter :

Nein, dafür bedank ich mich!
Von euch selbst hörte ich,
Daß er wie ein Tigertier,
Sicher ließ ohn’ alle Gnaden
Mich Sarastro rupfen, braten,
Setzte mich den Hunden für.

Les interventions de MonosTaTos souffraient toutes du même problème.

Des scènes ont été omises, bizarrement, comme la scène 9 de l’acte I où les esclaves de MonosTaTos rigolent du sort de leur maître qui a perdu la trace de Pamina.

Finalement, clou du spectacle, la reine de la nuit n’était pas de niveau. Incapable de pousser les notes les plus hautes ou de suivre les airs des vocalises correctement, ses tours de chant étaient ratés et décevants. Heureusement, les costumes et la mise en scène détournaient l’attention de l’oreille du spectateur.

PLQ Delenda Est

Un gouvernement qui ne prend pas notre défense

Le devoir nous rappelle à quel point les PLQ est incapable de prendre la défense du peuple québécois ; en fait, je crois qu’il ne veut pas la prendre. Après avoir attaqué le PQ aux dernières élections sur la charte de la laïcité, le plq nous a donné son projet de loi minable sur la neutralité religieuse. Ce projet de loi insignifiant qui ne sert qu’à camoufler leur inaction est déjà attaqué en cour par une traîtresse (Marie-Michelle Lacoste, qui se fait désormais appeler Warda Naili) qui a décidé de s’emprisonner dans un niqab et d’attaquer nos lois au nom de l’envahisseur musulman. C’est encore une preuve que les Québécois sont beaucoup trop tolérants.

Jouons à un jeu : qui sont les gentils et qui sont les méchants dans les images suivantes :

PLQ Delenda Est

Un paquet de collabos

J’ai passé une petite semaine à Québec. J’en ai profité pour aller voir un match de baseball. Eh oui, Québec et Trois-Rivières ont chacune une équipe de baseball majeur (pas trop majeur, mais quand même) de la ligue canam. Beaux petits stades, un peu plus cher qu’à Trois-Rivière, mais bon, une belle soirée en famille. Et pour le mordu de baseball que je suis, c’est très satisfaisant.

J’aime bien arriver en retard aux matchs, ça permet de rater les hymnes nationaux et surtout celui du Kanada qui me fait faire des cauchemars. Pas de chance, à Québec, pas moyer d’arriver en retard, les routes sont toujours fluides. Nous arrivâmes donc un peu à l’avance et dûment manger nos chiens chauds en écoutant les hymnes nationaux. Pas de chanteur ni d’orchestre, on fait jouer à l’orgue les hymnes avec un succédané de drapeaux ondoyants à l’écran. Quand l’hymne du Kanada arrive, bien assis avec ma fille, on bouffe nos frites en s’assurant de parler bien fort et de bien emmerder les voisins qui chantent en bilingue. Quelle bande de tarés, colonisé jusqu’à la moelle, la foule chante l’hymne du Kanada dans les deux langues officielles. Les Trifluviens ont plus d’échines, ils la chantent en français d’un bout à l’autre dans leurs matchs de baseball eux.

En dehors de ça, je recommande à tous les Montréalais qui vont à Québec d’aller voir un match. On a une belle vue sur la ville, c’est bien situé et c’est du baseball.

Vue du terrain de baseball à Québec.
Vue du terrain de baseball à Québec.
Vue du stade de Baseball à Québec
Vue du stade de Baseball à Québec

PLQ Delenda Est

Une spécialité toute canadienne

Je suis un peu en retard sur cette nouvelle, mais bon, ce sont des choses qui arrivent. À travers quelques nouvelles (un,deux), nous avons appris que la compagnie Cambridge Analytica a été impliquée dans le vol des élections américaines, qui ont vu Donald Trump gagner l’élection et dans le référendum sur le Brexit, où l’option du «leave» a fini par l’emporter. Les résultats sont même, selon Paris Match, remis en doute. Naturellement, nous, Québécois, savons pertinemment que le Kanada n’est pas un pays démocratique. Les gouvernements successifs à Ottawa se sont fait une spécialité de s’immiscer dans les élections québécoises — le gouvernement fédéral ne reconnaît de toute façon pas de souveraineté provinciale — et surtout ses référendums. M. Philipot a écrit un excellent livre à ce sujet où on y apprend que non seulement, le référendum de 1995 aurait dû être emporté par l’option du Oui, mais les référendums pour l’annexion de Terre neuve ont aussi été manipulés par le Kanada.

Non, les québécois, ne sommes pas surpris d’apprendre que le Kanada a une expertise toute prête à exporter afin d’offrir à des partis douteux de manipuler les élections en leur faveur. Je suis fier de ne pas être Kanadien.

PLQ Delenda Est

Le Québec en révolutions

J’ai eu la chance d’accompagner un bon ami à moi pour aller chercher la première fournée, on lui souhaite plusieurs tirages, de son dernier livre (il est l’éditeur) : Le Québec en révolutions 1960-1980. Violence et luttes ouvrières aux États-Unis.

Je n’ai pas encore eu le temps de le lire, mais il est le prochain livre sur ma liste. Je vous tiendrai au courant de la date du lancement pour ceux qui aimeraient y aller.

Voici le quatrième de couverture :

Les deux décennies qui courent du début de la Révolution tranquille en 1960 à la défaite référendaire de 1980, avec ce moment médian que fut la Crise d’octobre 70, apparaissent essentielles pour saisir la complexité du Québec contemporain.

Notre texte prend pour argument la condamnation à 3125 années d’emprisonnement du felquiste Pierre-Paul Geoffroy et la crise sociale subséquente ouvrant deux volets d’analyse.

D’abord montrer que les années FLQ furent d’une importance capitale pour la radicalisation des luttes populaires et la victoire du Parti québécois. À observer comme des temps de révolutions.

Ensuite, examiner l’échec historique que l’on sait engendré par des dirigeants politiques incapables d’appréhender les défis en cours et l’ère libératrice qui s’offrait à la nation québécoise.

Notre essai aligne au fil du texte une centaine de notes d’histoire. Pour offrir un champ de réflexion visant la compréhension des enjeux de l’époque. Le tout suivi de la saga oubliée et chargée d’enseignements des combats d’antan des militants américains.

Quand mon fils a lu le quatrième de couverture, sa réaction a été «3125 ans ? » Et moi de répondre : «et oui, qu’un homme peut-il bien faire pour mériter trois millénaires de prison ? C’est ça le Kanada fils et ça n’a toujours pas changé. C’est un pays fait pour nous enchaîner. » J’adore éduquer mon fils.

Le Québec en révolutions.  1960-1980.  Couverture
Le Québec en révolutions. 1960-1980. Couverture.
Le Québec en révolutions, 1960-1980.  Quatrième de couverture.
Le Québec en révolutions, 1960-1980. Quatrième de couverture.

Du n’importe quoi

Radio-Canada, puis le devoir nous tiennent au courant d’une marche (d’une démarche) des non-binaires qui veulent pouvoir changer la déclaration de leur sexe biologique sur le certificat de naissance de leurs enfants. Quelle foutaise ! Il très frustrant, d’ailleurs, que ces médias ne remettent jamais en question cette propagande gogauche typiquement 21 siècle des mésadaptés de tout acabit.

Je vois plusieurs problèmes avec cette demande ridicule. Premièrement, admettons que l’on puisse être tolérant avec quelqu’un dont la personnalité ne ressent pas d’adéquation avec son sexe biologique et décide de changer leur expression de genre. C’est un choix personnel, ça, en théorie, n’affecte qu’eux. Cependant, un changement de sexe sur le certificat de naissance de leurs enfants, ce n’est plus un choix personnel — le certificat appartient à l’enfant. De plus, pour faire un enfant, biologie oblige, il faut un père biologique et une mère biologique. Développons cette dernière phrase. Il faut un être humain doté de gamètes mâles fabriqués par des gonades mâles qui les donne à un être humain femelle où ces gamètes mâles seront assemblés aux gamètes femelles fabriqués par des gonades femelles. Le résultat de ce processus est un bébé humain (mâle ou femelle). C’est de la biologie de base. Pas de la psychologie d’inadéquation sexuelle entre un cerveau et un corp. Cette inadéquation n’a pas à apparaître sur un certificat de naissance.

Tout bébé humain a un père biologiquement mâle — ayant fait dont de gamètes mâles — et une mère biologiquement femelle — ayant reçu lesdits gamètes mâles. C’est ce que le certificat de naissance officialise au niveau légal. Nul besoin de changer ce document juridique pour accommoder le mal-être des lgbtq+*&% de ce monde.

J’aimerais aussi dénoncer cet argument débile :

« Chaque fois que les actes de naissance nous sont demandés, on est immédiatement outer (sic). Mes enfants n’ont pas la possibilité de passer inaperçus. »

J’ai moi-même deux enfants et sérieusement, leur certificat de naissance et moi n’avons jamais été dans la même pièce hors de la maison. Généralement, on transmet une copie par courrier ou courriel. Jamais, je n’ai eu à aller dire : «Oui, oui, le père là, c’est moi». De plus, clairement, quand le petit se présentera avec deux mères à l’école, dont une qui ressemble (c’est plus souvent le cas qu’autrement) à Hécatombe Susure, là, clairement, le père — mal dans sa peau — sera outer.

PLQ Delenda Est