Je me sens sale, mais peut-être Trump n’a-t-il pas tort

On parle beaucoup des manoeuvres protectionnistes du président Trump en mal et je dois dire que je ne le trouve pas toujours très habile. Cependant, quand j’entends dire qu’il tire trop large en invoquant la sécurité nationale des aciéries américaines, je ne suis pas d’accord. Imaginons un instant que la Chine gagne son pari avec son dumping social et économique et déprime tellement les prix de l’acier sur les marchés occidentaux (civilisés) qu’elle obtienne la fermeture des aciéries occidentales. Advenant une guerre, comment diable pourrions-nous construire les machines de guerre nécessaires alors que nous aurions perdu la capacité de forger de l’acier. Nous achèterions nos canons en chines ? Pouvons-nous sérieusement penser qu’il n’y aura pas de guerre un jour avec la Chine ? Pour citer le comte de Saint-Aulaire «le pacifisme des uns attise le bellicisme des autres».

Bref, dans ce cas, Trump n’a pas tort, les aciéries sont à protéger. Le problème de Trump, c’est qu’au lieu de bien attaquer la chine et de créer une synergie avec l’Europe, qui pense à limiter la capacité des compagnies chinoises à piller notre savoir (un, deux…), il attaque ses alliés. Bref, Trump vise le noir et tue le blanc.

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Des arguments saugrenus

Ça y’est, l’administration Plante a fermé à la circulation est-ouest le cheminCamillien-Houde. Personnellement, je suis mitigé face à cette décision. Mais le principal problème que je vois est les arguments soulevés pour une telle décision qui m’apparaissent tous faux.

L’administration Plante a dit plusieurs fois que plus de 90 % de la circulation sur cette route ne faisait que transiter par cette route. J’aimerais connaître la proportion de trafic transitoire sur l’autoroute métropolitaine à la hauteur de Saint-Laurent. Probablement en arriverions-nous à la conclusion qu’il faut fermer un tronçon de l’autoroute 40 à la circulation à cette hauteur. On peut arriver de l’est et sortir à Saint-Denis, mais on ne peut continuer plus loin, et arriver de l’ouest et sortir à Saint-Saurent. Ça m’apparaît correct. Bon travail, on se retrouve au bistrot pour célébrer l’amélioration de la qualité de vie des riverains.

Pourtant, si les automobilistes empruntent cette voie, il doit bien y avoir une raison ? Serait-ce la quantité de construction qui rend la traversée de la ville d’est en ouest pire qu’un chemin de croix ? Ou encore le fait que ce soit le seul chemin où il y a moins de 240 feux rouges d’est en ouest ? Je sais que ce sont exactement les raisons qui font que j’emprunte moi-même ce chemin.

Ne me parlez pas de l’accident entre un cycliste une voiture. Interdire la circulation d’est en ouest sur l’axe Camillien-Houde n’aurait jamais empêché ce garçon de rouler trop vite (comme le font énormément de cyclistes à cet endroit) ni à l’automobiliste de faire un virage en U, comme le font énormément d’automobilistes à cet endroit. Personne ne me fera croire que ce jeune homme n’a pas eu le temps de freiner alors qu’il aurait supposément respecté les limites de vitesse. À 50 km/h, quand on regarde en avant, on a le temps de freiner quand un highlander change de voie. Je me suis souvent fait dépasser à vélo, par d’autres cyclistes, alors que je roulais à près de 70 km/h en descente et à cette vitesse, peut-être peut-on être surpris par un véhicule, quel que soit sa grosseur.

Bref, bloquer la circulation ne réglera rien et tout ce trafic qui ne pourra plus y passer se déversera dans les rues voisines et empoisonnera la vie des riverains.

En échange, de la circulation automobile dans un parc, ce n’est pas génial. Peut-être faudrait-il creuser un tunnel sous le Mont-Royal ? Pas donné, mais à coup sûr utile. Bref, je ne suis pas contre l’amélioration de l’ambiance du parc, mais je ne suis pas dupe des raisons invoquées par l’hôtel de ville.

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Une réforme d’incompétent en limousine tout à fait normale.

Radio-Canada nous apprends qu’un cycliste a reçu 381 $ d’amande d’un abruti de policier sur zélé parce qu’il n’avait pas de réflecteur arrière, alors qu’il avait un phare clignotant, de réflecteur avant et pour des freins soi-disant défectueux.

Je ne remettrai pas en question ici la besoin de signalisation d’un vélo.  Je suis un usager multiple de la route.  Je marche beaucoup en ville, je me déplace beaucoup en vélo et je me déplace beaucoup en voiture.  Et lorsque je conduis ma voiture le soir, ou la nuit, je suis souvent surpris par l’apparition d’un vélo fantôme qui n’a pas de phare ou de réflecteur et dont le cavalier est vêtu tout de noir .  C’est en effet très dangereux.  Cependant, un phare peut, de toute évidence, remplacer avantageusement un réflecteur.  Ce policier devrait être démis de ses fonctions pour stupidité crasse ou envoyé à Kaboul pour y faire la circulation.

Mais le problème repose essentiellement sur une autre loi bâclée par les libéraux qui ont fait le choix de ne pas écouter les commentaires soulevés en commission parlementaire.  On a préféré taper sur les cyclistes pour les protéger plutôt que de modifier les habitudes des automobilistes.  Les libéraux, à force de se déplacer en limousine, oublient les besoins des vrais citoyens qui eux n’ont pas ce luxe.

Commençons par l’évidence.  Un automobiliste dont les phares ne sont pas fonctionnels recevra un avis à comparaître dans les 48 heures (le fameux quarante-huit heures) et démontrer que son phare a été réparé.  Pourquoi donc ne pas appliquer la même méthode à un cycliste ? Quarante-huit heures pour se pointer au PDQ et montrer que la pièce manquante a été installée.  On obtient tout de même une amélioration de la sécurité, on embête efficacement le cycliste, mais on est raisonnable dans la punition. D’autant plus que ce moyen de transport doit demeurer accessible aux citoyens qui n’ont pas les moyens de s’acheter une carte de métro.

Mais dans cette loi libérale, les associations de cyclistes n’ont pas été écoutées.  Que ce soit des équipements obligatoires pour leur monture, de l’obligation de rouler à l’extrême droite dans la zone propice aux emportiérages à l’autorisation de n’avoir qu’à ralentir à un arrêt. Rien n’a été intégré.

À bas les libéraux et leurs projets.  PLQ delenda est.

Une politique parfaite d’insalubrité publique.

Voilà très longtemps que je souhaite publier cette chronique. Je l’ai en tête depuis l’ère Coderre (un autre libéral haïssable) à Montréal.

Commençons par dire que je suis profondément écolo. Quand j’étais jeune, déjà il y a des décennies, nous recyclions alors que ce n’était pas encore à la mode. Il nous fallait faire un détour pour aller mener notre recyclage à l’autre bout de la petite banlieu où je suis né. Puis, arrivé à Montréal, j’allais mener mon recyclage dans des cloches où l’on s’écorchait les doigts pour y pousser nos rebuts l’hiver par moins vingt degrés (fallait quand même être convaincu des bienfaits du recyclage). Bien sûr, j’essaie de diminuer ma consommation, réutiliser et tout le bataclan. Plus récemment, j’ai utilisé pendant quelques années une compostière artisanale fournie par l’éco-centre. C’était pratique, pas trop loin de chez-moi, je pouvais donc y aller régulièrement et je pestais que nous ne puissions pas l’utiliser l’hiver. J’ai participé jusqu’à ce quelle-ci soit si loin qu’il me fallait prendre ma voiture. Bref, je pense avoir un côté écolo.

Cependant, je suis contre le bac brun et la nouvelle collecte des matières périssables. Je ne suis pas contre l’objectif, mais celui-ci ne doit pas nuire à ma qualité de vie. C’est pourtant exactement ce qui se produit. Aucune des personnes à qui j’ai partagé ma frustration n’a semblé en désaccord. Plusieurs étaient même clairement en accord avec cette opinion. Voyez le résultat. Avant le bac brun, j’avais un contenant à ordure, communément appelé poubelle, qui était propre. J’avais le contrôle de la situation côté odeur et asticots. Maintenant, une des deux collectes des ordures est devenue une collecte du bac brun. Les ordures ne sont donc ramassées par la Ville qu’une fois par semaine. Même chose pour le bac brun. J’ai maintenant deux contenants hors de contrôle dans ma cuisine. Les deux puent, les deux développent des asticots, c’est sale, je dois nettoyer le tout régulièrement. Bref, c’est insalubre. Je me demande bien quand les rats trouveront cette décharge dans ma cuisine et s’y établiront.

L’organisation Coderre, et les ayatollahs de l’écologie à tout crin, dans sa leur grande sagacité, me répondent d’utiliser mon frigo pour stocker mes ordures. Je suis désolé, je vis en appartement, mon frigo n’est pas énorme et sert à garder les victuailles chèrement acquises pour nourrir ma famille. Bref, Coderre pousse ses dépenses dans ma cour et ça m’irrite singulièrement.

Corriger la situation est pourtant simple. Deux collectes par semaine pour chaque contenant. Ça coûte trop cher ? Pourquoi ne pas mécaniser (un,deux) la collecte des ordures et ramasser 2 fois par semaine recyclage, déchets périssables et véritable ordure ? On ferait d’une pierre deux coups, moins de rats et moins de blessures pour les employées (un collègue me racontait cette semaine que c’était la principale source de blessure à la Ville de Montréal). Avec un peu d’imagination et d’investissement, il y aurait certainement moyen d’offrir un meilleur service aux citoyens.

J’aimerais ajouter que dans mon quartier d’analphabète fonctionnel, le dernier changement dans l’horaire de la collecte, qui doit remonter à huit ans, n’a toujours pas été intégré par mon voisinage. Le résultat est une décharge à ciel ouvert permanente. Trois pierres d’un coup.

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Une injustice flagrante.

Radio-canada nous apprend, avec son style typiquement canadian multiculturaliste, que, oh catastrophe, un apprenti officier s’est masturbé sur un coran. Ses amis, de grands intellectuels, ont filmé le tout pour la postérité et l’auraient publié sur les internets. Résultat de la manoeuvre, le jeune homme qui s’est soulagé est renvoyé du collège millitaire Saint-Jean où il étudiait, deux autres attendent le résultat de l’enquête et les autres sont légèrement sanctionnés.

Je pose une question : l’armée aurait-elle puni de la même manière ces jeunes apprentis officier s’ils avaient accompli le même acte de stupide exhibitionnisme sur une belle édition de Les onze mille verges, un livre autrement plus sacré pour un occidental que le coran qui appelle à la destruction de notre civilisation. Poser la question s’est y répondre : bien sûr que non. Quelle est la différence entre les deux livres dans un état laïque ? Aucune, ce n’est que du papier dont l’état ne se soucie guère. Peut-être ces étudiants eussent-ils été tancés par leur supérieur pour leur exhibitionnisme, mais sans plus.

Dans un état supposément laïque qui a la détestation de la civilisation occidentale comme nouveau fondement, s’astiquer le soldat au garde à vous sur un coran est une infamie impardonnable. Cet état a beaucoup trop peur de choquer sa minorité musulmane. Sa majorité chistiano-laïque, il s’en branle. Pire, on ajoute l’injure à l’insulte et on consulte un imam pour savoir Dieu sait quoi. Imaginons le contraire, des musulmans brûlant une bible. Aurait-on été consulter un prêtre catholique ? Non, bien sûr que non. Alors, doux Jésus, pourquoi consulter un imam ?

Alors je crie à l’injustice et je réclame que ces jeunes hommes soient jugés en fonction du vrai crime qu’ils ont commis, c’est-à-dire, d’être immature et ne méritant peut-être pas l’honneur de devenir officier.

PLQ delenda est.

Influence électorale

Avec toute la force de frappe de ses 8 lecteurs non récurants, PLQ Delenda Est tentera d’influencer les élections en énumérant une série de critères pour pouvoir obtenir le vote de sa rédaction aux élections québécoises de l’automne 2018. J’ajouterai des demandes au fur et à mesure qu’elles me viendront à l’esprit. J’écrirai peut-être une série de petites notices pour justifier certaines des idées dans cette liste. La liste apparaîtra dans les menus à droites. Et toutes les entrées seront étiquetées « Élections2018 ».

Je me lance :
– Interdiction de vendre une terre agricole à un étranger. Seuls les Québécois devraient pouvoir posséder les terres agricoles.
– Application maniaque du zonage agricole en cours. Désolé REM, tu ne pourras pas traverser la 30. Finis les condos et bungalows pourris qui grignotent notre autonomie alimentaire. Qu’ils construisent sur le site des vieux mails en décrépitude.
– Taxe de vente spéciale de 35 pour cent sur tous les immeubles pour les acheteurs chinois.
– Interdiction rapide des néonicotinoïdes.
– Investissement pour favoriser une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Meilleure planification, rotation, culture intégrée …
– Interdiction des retardateurs de flammes dans les objets de consommation courante et dans les meubles.
– Augmentation des taxes sur l’essence : c’est le meilleur moyen de taxer les transports.
– Augmentation des taxes sur les VUI (véhicule sport inutilitaire) et autres fourgonnettes.
– Bonification des subventions pour l’achat d’un véhicule branchable.
– Réinvestissement massif dans les CPE et nationalisation des garderies privées ouvertes par les libéraux et données à leurs bons amis interlopes.
– Interdiction de saccager des terres agricoles pour y mettre des éoliennes.
– Autorisation (obligation ?) pour Hydro Québec de construire des éoliennes sur les bandes gazonnées séparant les deux directions des autoroutes. Je suis toujours fasciné à chaque fois que je roule sur la trente de voir les éoliennes dans les champs alors qu’il y a plein d’espace entre les deux directions de l’autoroute.
– La gratuité du Cegep ne devrait être assurée qu’en français pour les immigrants. S’ils veulent aller au CEGEP en anglais, libre à eux, mais nous ne paierons pas pour les assimiler à la sphère anglophone.
– Réinvestissement dans le réseau des universités du Québec.
– Établissement de Chaires prestigieuses en sciences pures et appliqués dites Québécoises. Le gouvernement fédéral a beaucoup trop d’influence dans ce milieu en déboursant très peu d’argent.
– Réglementation sur le bruit des camions. Ceux-ci sont extrêmement bruyants en plus d’être polluant.
– Investissement dans les camions électriques. Ça me semble sensé au Québec.
– Exament de français pour tout immigrant afin d’avoir accès à des subventions, des remboursements d’impôts et bien des services. Le Français doit venir une priorité pour l’état.
– Droit pour les fonctionnaires de ne pas servir un citoyen en anglais.
– Interdiction du port du voile musulman dans les rues et les lieux publics.
– Réinvestissement massif dans les écoles de la grande région de Montréal. Comment pouvons-nous tolérer que les professeurs et les enfants travaillent et vivent dans des milieux aussi malsains ? 
– Péages sur les ponts de Montréal.
– En contrepartie, augmentation rapide de l’offre de transport en commun. Trop souvent, on a tendance à pénaliser les automobilistes sans leur donner d’autre alternative.
– On s’engage pour un train rapide (moins lent que l’actuel) entre Montréal et NewYork et Boston. La douane américaine à la gare centrale.
– Appliquons la meilleure idée du Dr Barette et taxons les bouteilles d’eau non gazeuse de moins de 2 litres ; disons 40¢ la bouteille, question que ça fasse mal. C’est probablement une meilleure idée que d’interdire ces bouteilles.
– Fini les minicentrales qui détruisent des rivières.
– Une adresse de courriel gratuite pour tous les citoyens québécois qui ne change pas de leur naissance à leur mort. Pourquoi faire confiance à google.
– Peut-on nous promettre de ne pas nécessairement détruire toutes les réformes du ministre Barette. Comme je l’ai dit dans une autre chronique, le système est fatigué d’être réformé, il a besoin d’être bien administré.
– Fin de l’exploitation des hydrocarbures au Québec.
– Fin de la circulation des trains d’hydrocarbure qui ne font que circuler. Les seuls produits pétroliers qui devraient circuler au Québec sont ceux dont le Québec est la destination ou la source. Plus de transit entre les maritimes et l’Alberta.
– Bonification du système de ristourne électorale. Chaque vote doit rapporter plus au parti qui le reçoit. C’est la seule manière de bien financer la démocratie.
– Traque aux proxénètes. Le gouvernement fédéral a crinalisé les clients. Bon, je ne me prononcerai pas ici sur ce sujet. Mais les vrais criminels sont les proxénètes qui recrutent et exploitent les femmes. On devrait peut-être en profiter pour ramener les châtiments publics.
– Bonification des programmes d’aides aux mères célibataires. Attention, je ne parle pas des femmes qui ont une garde partagée avec leur ancien conjoint, mais des femmes qui sont souvent seule pour torcher leurs marmots. Ce sont des saintes qui ont bien besoin de notre aide.
– Investissement massif dans les entreprises qui innove dans l’automatisation et les programmes universitaires de génie et d’informatique. On peut avoir peur des résultats de l’automatisation, et j’ai peur, mais si nous ne prenons pas les devants, d’autres nations innoveront et non seulement nous perdrons nos emplois, mais ce sont ces nations-là qui empocheront les profits. Le Québec peut tirer son épingle du jeu.
– Interdire le suremballage. (Je trouve un phtoto et je la publie). Il y a sûrement des spécialistes universitaires qui sauraient comment formuler une telle loi.
– Modification du code de la route pour favoriser et faciliter le cyclisme.
– Forcer Hydro-Québec à enterrer ses satanés fils en ville.

PLQ Delenda Est

Des commentaires élogieux et des pots de fleurs.

J’ai eu la chance, et la malchance, de passer une partie de mon week-end à l’hôpital. Mon fils s’est explosé le pied sur un trampoline samedi après-midi. Nous sommes allés à l’hôpital Sainte-Justine. Nous sommes arrivés à l’hôpital vers 16h20. À 23h30, je quittais l’hôpital. Attention, contrairement à ce que vous pourriez penser, je suis très satisfait et heureux de mon expérience. En effet, quand j’ai quitté l’hôpital, mon fils était déjà dans une chambre et récupérait de son opération. C’est tout de même merveilleux, qu’en six heures, qui sont, somme toute, passées assez rapidement, nous ayons franchi toutes ces étapes : pré-triage, triage, urgence, radiographie, retour à l’urgence, préparation à la chirurgie, rencontre avec les spécialistes qui ont travaillé sur son pied, opération, réunion post-opératoire, réconfort du fils, rencontre des infirmières. Merveilleux. Le personnel a été fantastique, gentil, compétent, efficace.

Mon fil a passé la nuit à l’hôpital. Le lendemain : suivi, physio, cours de déplacement avec des béquilles, instructions pour les 2 mois à venir, rendez-vous de suivi.  Remerveilleux.

Maintenant le pot. À bien écouter l’orthopédiste décrire ce qu’il a découvert lors de l’opération, on aurait pu croire que mon fils avait mis le pied sur une mine. Les os du pied cassés en trois endroits, il a même eu besoin de vis pour fixer les os ensemble. Les ligaments déchirés, la cheville, bien que complètement enflée, pouvait être anormalement pliée dans tous les sens. La surprise vient surtout de ce que le chirurgien me dit qu’il voit de tels cas trop régulièrement. Une fois par semaine, un enfant arrive de iSaute mutilé par son aventure sautillante. Sainte-Justine n’étant pas le seul hôpital de la région, je ne peux qu’en conclure que toutes les semaines, plusieurs enfants, probablement par douzaine, se blessent dangeureusement. Le chirurgien m’a d’ailleurs dit : «mais pourquoi pensez-vous donc qu’ils font signer une décharge à l’entrée ?» Bref, on se demande pourquoi ces lieux sont toujours légaux. Au minimum, ils devraient être obligés de déclarer tous les accidents du dernier mois, ou de la dernière année, de manière bien visible à l’entré pour que les visiteurs comprennent pourquoi on exige d’eux qu’ils signent une décharge.

Dernier pot de fleurs au parti Libéral, l’ADQ peut aussi en profiter. J’en ai marre d’entendre parler du système de santé en mal dans les médias et les partis politiques en sont parfaitement responsables. Chaque fois que j’ai dû aller à l’hôpital avec un enfant, ma femme, ma mère ou même pour moi-même, j’ai reçu une aide rapide et efficace étant donné la complexité de l’opération. Et pourtant, certains politiciens s’acharnent sur ce système et tentent de le réformer comme s’il était complètement dysfonctionnel. Dernière réforme utile, le virage ambulatoire. Merci au PQ. Non, le système n’a pas besoin d’être réformé en profondeur. Il a besoin d’être correctement dirigé, amélioré et modernisé.

PLQ delenda est.

Acheteurs étrangers sur le marché immobilier montréalais.

Pour ceux qui, comme l’ancien Maire Denis Coderre (un autre libéral), doutent que les acheteurs étrangers soient un problème à Montréal, ben j’ai des petites nouvelles pour vous. Voici la signature d’une agente d’immeuble. On peut y remarquer deux choses. Bien qu’elle ait un nom francophone, le Français semble être le dernier de ses soucis. Ensuite, elle a un bout en chinois dans sa signature. N’essayez pas de me faire croire que ça ne vise que la communauté chinoise de Montréal.
Sophie Grisé

Maintenant que Valérie Plante est au pouvoir, elle devrait remettre au goût du jour la proposition rejetée du printemps dernier pour imposer une taxe aux transactions immobilières faites par des étrangers.