Emmanuelle Latraverse nous parle des effets de bord indésirables de l’abolition des peines minimales votée par les libéraux de Trudeau et malheureusement par le Bloc. Disons-le d’emblée, j’étais en faveur de ces peines. Je crois fermement que les tribunaux doivent être encadrés. Si on se souvient bien, soit, les libéraux voulaient marquer des points faciles contre les conservateurs, mais l’impulsion initiale avait été faite par les tribunaux qui avaient déclaré inconstitutionnelle les peines minimales qui auraient brimé la liberté du judiciaire.
Il est quand même étrange que ces mêmes tribunaux n’aient jamais déclaré illégales les peines maximums. Cette action militante des libéraux n’était que ça, une action militante. Ce n’était pas du tout juridique, mais les tribunaux, dans leur esprit wokisant, souhaitaient réduire la présence des nègres (j’utilise abondamment le terme pour enquiquiner les lapins), Amérindiens et autres minorités en prison. Projet contre lequel n’est pas PLQ Delenda Est. Mais qui peut vraiment croire que ces prisonniers, au Kanada, ne soient pas aussi des criminels ? Nous ne pouvons pas appliquer la grille de lecture américaine, où un nègre peut-être condamné à des années de prisons pour vol de sandwich, au Kanada. Sérieusement.
Donc, si ces gens ont réellement commis le crime qui les a amenés en prison, pourquoi changer la loi ? Il faut attaquer le problème autrement ? Investir en éducation dans les quartiers plus pauvres (ça, ce n’est pas racial) et naturellement, les quartiers bourrés de noirs et d’Amérindiens se verrait mieux desservi. La pacification, ça procède toujours sur deux fronts : on éduque, vaccine et fait le bien d’un côté et on élimine les méchants endurcis pour lesquels il n’y a plus rien à faire. C’était pareil avec les Motards à l’époque.
PLQ Delenda Est