On se rit de nous

J’écoute souvent Alain Gravel le matin. Le chroniqueur économique, René Vézina, se prononce souvent en faveur des immigrants, toujours en prenant bien le soin de dénoncer le supposé xénophobisme des Québécois. Cette semaine, ce monsieur nous expliquait que nous manquions d’immigrant pour combler tous les postes disponibles qui ne trouvaient pas preneur au Québec. Seuls les immigrants peuvent nous sauver de la catastrophe qui approche. Puis il ajoute que nous n’avons pas seulement besoin d’universitaire, mais aussi de soudeur. J’en suis tombé en bas de ma chaise. ; ce qui est très dangereux en voiture lorsqu’on conduit, convenons-en.

Ce Monsieur devrait mieux s’informer, soudeur ne demande qu’un secondaire trois et est un cours d’éducation professionnelle très court (11 mois). Avons-nous vraiment besoin d’immigrant pour combler ces postes ? Ne ferions-nous pas mieux de former de bons Québécois ? Après tout, au moins 25% des québécois entre 15 et 64 ans n’ont pas d’emploi. Je suis certain que nous pouvons former quelques-uns des nôtres pour occuper ces bons emplois.

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La haine du Québec et de son peuple

Radio-Canada nous apprend, avec son empressement habituel à soutenir les immigrants, qu’un paquet d’organismes communautaires pro-immigrant traite la CAQ de raciste pour sa proposition d’exiger l’application de la laïcité vestimentaire pour les fonctionnaires en position de pouvoir. Par cette insulte, c’est tous les Québécois qu’ils insultent. Tel que je l’ai défendu cette semaine, plus de 90 % des Québécois (je rappelle ici qu’un Québécois est descendant des colons de la nouvelle France) ont voté CAQ. Les Québécois ont en grande partie voté CAQ pour se débarrasser des libéraux qui piétinais leurs aspirations identitaires à qui mieux mieux.

S’ils ne sont pas contents au Québec, l’Outaouais est à l’ouest par la 40, ou la 20.

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